
L'aéroport de Toulouse Blagnac a connu un trafic record en 2018 (photo : Aéroport Toulouse Blagnac)
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FRANCE. Menacé de séquestre de ses titres dans l'Aéroport de Toulouse Blagnac, le groupe chinois Casil Europe (groupe Symbiose) bénéficie d'un nouveau répit après la décision, lundi 3 juin 2019, du Tribunal de Commerce de Toulouse de se déclarer incompétent. Saisi par les collectivités locales (Région, Département et Toulouse Métropole) et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse, la juridiction a par contre ordonné l'ajournement de l'assemblée générale ordinaire de l'aéroport prévue mercredi 5 juin 2019. Lors de cette réunion devait notamment se décider la répartition des bénéfices réalisés par la plate-forme, soit 16 M€ dont quelque 8 M€ pour Casil.
En mars 2019 déjà, une première demande de mise sous séquestre, émanant cette fois de trois syndicats de salariés (Solidaires, FSU et CGT), avait été rejetée sur le même motif : Seul le propriétaire des actions litigieuses, donc l'Etat français, pouvait présenter cette requête.
Le groupe Casil détient 49,99% des parts de la société de gestion de l'aéroport toulousain, le restant étant réparti entre les collectivités locales, la CCI de Toulouse et l'Etat français (10,01%)
Alors que les Chinois souhaitaient se désengager de la plate-forme et avaient entamé des négociations exclusives avec le groupe de BTP français Eiffage pour le rachat de leurs actions, la Cour administrative d'appel de Paris a annulé, le 16 avril 2019, la procédure de privatisation partielle. Celle qui avait permis à Casil Europe d'entrer, en avril 2015, dans le capital. Le conseil d'Etat, saisi en mai 2019, doit se prononcer sur ce dossier et donc dire à qui appartiennent ces 49,99% de parts.
En 2018, l'aéroport de Toulouse Blagnac a réalisé un trafic record de 9,6 millions de passagers se positionnant comme troisième aéroport régional en France, tout juste devant celui de Marseille (9,39 millions de passagers).
En mars 2019 déjà, une première demande de mise sous séquestre, émanant cette fois de trois syndicats de salariés (Solidaires, FSU et CGT), avait été rejetée sur le même motif : Seul le propriétaire des actions litigieuses, donc l'Etat français, pouvait présenter cette requête.
Le groupe Casil détient 49,99% des parts de la société de gestion de l'aéroport toulousain, le restant étant réparti entre les collectivités locales, la CCI de Toulouse et l'Etat français (10,01%)
Alors que les Chinois souhaitaient se désengager de la plate-forme et avaient entamé des négociations exclusives avec le groupe de BTP français Eiffage pour le rachat de leurs actions, la Cour administrative d'appel de Paris a annulé, le 16 avril 2019, la procédure de privatisation partielle. Celle qui avait permis à Casil Europe d'entrer, en avril 2015, dans le capital. Le conseil d'Etat, saisi en mai 2019, doit se prononcer sur ce dossier et donc dire à qui appartiennent ces 49,99% de parts.
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