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Le Président turc Recep Tayyip Erdogan bascule de plus en plus vers un régime dictatorial. Photo Commission européenne.
TURQUIE. L'arrestation d'une trentaine de personnes, dont de nombreux journalistes, marque une nouvelle étape répressive en Turquie.
Les vagues d'arrestations se poursuivent en Turquie avec cette fois comme cible principale les médias. Dimanche 14 décembre 2014, la police a procédé à l'arrestation d'une trentaine de personnes dont Ekrem Dumanli, le rédacteur en chef du quotidien Zaman, l'un des principaux médias du pays et d'Hidayet Karaca, président de la chaîne de télévision Samanyolu.
Selon l'agence de presse Anatolie, ils seraient accusés « d'atteinte à la souveraineté de l'Etat ». Ces rafles s'inscrivent dans la lutte que mène le Président turc Recep Tayyip Erdogan contre ceux qu'il nomme « les forces du mal » , c'est-à-dire les partisans du prédicateur islamiste Fethullah Gülen, exilé aux États-Unis.
Recep Tayyip Erdogan reproche à son ancien allié d'avoir orchestré plusieurs enquêtes anticorruption contre ses proches. Trois ministres avaient dû démissionner.
Dans la foulée, le Président turc avait fait muter des milliers de policiers et de juges. Avec comme résultat direct l'abandon de toutes les poursuites. Après la police et la justice, il semble donc que Recep Tayyip Erdogan s'attaque à la presse.
Kemal Kilicdaroglu, responsable du CHP, le principal parti d'opposition laïque, y voit « Un coup d'Etat est en cours contre la démocratie. »
Les vagues d'arrestations se poursuivent en Turquie avec cette fois comme cible principale les médias. Dimanche 14 décembre 2014, la police a procédé à l'arrestation d'une trentaine de personnes dont Ekrem Dumanli, le rédacteur en chef du quotidien Zaman, l'un des principaux médias du pays et d'Hidayet Karaca, président de la chaîne de télévision Samanyolu.
Selon l'agence de presse Anatolie, ils seraient accusés « d'atteinte à la souveraineté de l'Etat ». Ces rafles s'inscrivent dans la lutte que mène le Président turc Recep Tayyip Erdogan contre ceux qu'il nomme « les forces du mal » , c'est-à-dire les partisans du prédicateur islamiste Fethullah Gülen, exilé aux États-Unis.
Recep Tayyip Erdogan reproche à son ancien allié d'avoir orchestré plusieurs enquêtes anticorruption contre ses proches. Trois ministres avaient dû démissionner.
Dans la foulée, le Président turc avait fait muter des milliers de policiers et de juges. Avec comme résultat direct l'abandon de toutes les poursuites. Après la police et la justice, il semble donc que Recep Tayyip Erdogan s'attaque à la presse.
Kemal Kilicdaroglu, responsable du CHP, le principal parti d'opposition laïque, y voit « Un coup d'Etat est en cours contre la démocratie. »
Dans un communiqué diffusé quelques heures après ces arrestations, Federica Mogherini, Haut Représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne, et Johannes Hahn, commissaire pour les négociations de la politique européenne de voisinage et l'élargissement, ont affirmé que « les descentes de police et les arrestations de plusieurs journalistes et représentants des médias en Turquie aujourd'hui sont incompatibles avec la liberté des médias, qui est un principe fondamental de la démocratie. Venant seulement quelques jours après notre visite en Turquie, cette opération va à l'encontre des valeurs européennes. Nous rappelons que toute nouvelle étape vers l'adhésion avec un pays candidat dépend du plein respect de la primauté du droit et les droits fondamentaux. Nous allons transmettre nos préoccupations au Conseil, qui discutera mardi de la politique d'élargissement, y compris de la Turquie. »