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TUNISIE. Après le bras de fer entre les voix de la liberté d'une part et le ministère de l'intérieur de l'autre, il a, été, officiellement annoncé, mercredi 11 avril 2012, la levée de la décision relative à l'interdiction de manifester sur l'Avenue Habib Bourguiba à Tunis.
Interdiction qui a été bravée le 9 avril 2012 à l'occasion de la commémoration des martyrs de l'indépendance et de la révolution par la société civile dont un grand nombre d'associations, de juristes, de journalistes, de défenseurs des droits de l'homme ainsi qu'une délégation de chômeurs de longue date venus à pied de Sidi Bouzid ( environ 250 Km).
Une manifestation qui a été, sauvagement, réprimée par les forces de l'ordre ce qui n'a pas été sans rappeler une ère que les Tunisiens croyaient, définitivement, révolue, celle de la dictature.
Les réactions ne se sont pas fait attendre et les condamnations ont fusé de partout, reste que trois importantes actions sont à relever : la décision de l'UGTT ( Union Générale Tunisienne du travail) de tenir le défilé du 1er mai sur l'avenue Habib Bourguiba et de la manifestation d'une délégation des partis de l'opposition de l'ANC (Assemblée nationale constituante) sur l'Avenue Habib Bourguiba ( 10 avril). La délégation a fini par rencontrer le ministre de l'Intérieur et l'obliger à rendre compte devant l'assemblée en séance plénière le 12 avril 2012.
Enfin, l'inter associatif, nouvellement crée sous l'égide de la Ligue Tunisienne de défense des Droits de l'Homme ( LTDH) s'est réunit, en urgence, a dénoncé les actes de violence commis et a décidé une série de mesures pour venir en aides aux victimes de ce lundi noir. Une commission sera, ainsi, mise en place pour recueillir et collecter les plaintes et aider les plaignants dans les procédures judiciaires qu'ils devront mener.