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PORTUGAL. Le gouvernement portugais a décidé de relancer le processus de privatisation de la compagnie aérienne nationale TAP. Il s’agira cette fois de privatiser 66 % du capital de l’entreprise nationale, l’État conservant une minorité de 34 % pendant deux ans au moins.
Précédemment, l’État a cherché à céder 100 % de la compagnie. Mais, à l’issue du processus de privatisation, un seul concurrent s’était maintenu sur les rangs pour le rachat de TAP. Il s’agissait de l’homme d'affaires Gérman Efromovich, dont la proposition a ensuite été rejetée en décembre 2012.
Le modèle initialement retenu pour la privatisation de la TAP avait soulevé des tensions au sein de la coalition gouvernementale. Certains prônant le maintien de 49% du capital entre les mains du gouvernement. Avec environ 30% des parts seulement, le gouvernement ne pourra pas agir en cas de capitalisation ouverte aux investisseurs privés, en raison de la réglementation européenne.
Selon la décision du gouvernement portugais, 61% du capital sera cédé à l’issue d’une proposition de vente directe, 5 % du capital étant réservé au personnel de la compagnie. Le secrétaire d'État portugais aux transports Sergio Monteiro a refusé d’évaluer le montant de la vente, préférant insister sur l’objectif selon lui essentiel de rendre viable l’entreprise et de permettre sa recapitalisation.
Il faudra mettre 370 M€ d’investissement au minimum pour renflouer la TAP. Après l’échec de la première tentative de privatisation, le gouvernement privilégie la prudence et veut garantir la transparence du processus. La vente de TAP doit en principe permettre à Lisbonne de tenir ses engagements auprès de l’Union européenne de repasser sous la barre des 3 % de déficit du PIB en 2015.
Actuellement, quatre candidats sont sur les rangs pour la privatisation : l’homme d’affaires portugais Miguel Pais do Amaral, associé à Frank Lorenzo ex propriétaire de Continental Airlines ; les Espagnols de Globalia ; la compagnie brésilienne Azul, et à nouveau Gérman Efromovich.
Précédemment, l’État a cherché à céder 100 % de la compagnie. Mais, à l’issue du processus de privatisation, un seul concurrent s’était maintenu sur les rangs pour le rachat de TAP. Il s’agissait de l’homme d'affaires Gérman Efromovich, dont la proposition a ensuite été rejetée en décembre 2012.
Le modèle initialement retenu pour la privatisation de la TAP avait soulevé des tensions au sein de la coalition gouvernementale. Certains prônant le maintien de 49% du capital entre les mains du gouvernement. Avec environ 30% des parts seulement, le gouvernement ne pourra pas agir en cas de capitalisation ouverte aux investisseurs privés, en raison de la réglementation européenne.
Selon la décision du gouvernement portugais, 61% du capital sera cédé à l’issue d’une proposition de vente directe, 5 % du capital étant réservé au personnel de la compagnie. Le secrétaire d'État portugais aux transports Sergio Monteiro a refusé d’évaluer le montant de la vente, préférant insister sur l’objectif selon lui essentiel de rendre viable l’entreprise et de permettre sa recapitalisation.
Il faudra mettre 370 M€ d’investissement au minimum pour renflouer la TAP. Après l’échec de la première tentative de privatisation, le gouvernement privilégie la prudence et veut garantir la transparence du processus. La vente de TAP doit en principe permettre à Lisbonne de tenir ses engagements auprès de l’Union européenne de repasser sous la barre des 3 % de déficit du PIB en 2015.
Actuellement, quatre candidats sont sur les rangs pour la privatisation : l’homme d’affaires portugais Miguel Pais do Amaral, associé à Frank Lorenzo ex propriétaire de Continental Airlines ; les Espagnols de Globalia ; la compagnie brésilienne Azul, et à nouveau Gérman Efromovich.