
L'Etat portugais détient désormais 72,5% de la TAP (photo : B.L.)
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
Air France-KLM aux premières loges pour la privatisation de l'ex-Alitalia devenu ITA Airways
PORTUGAL. La menace du gouvernement portugais n'était pas un coup de bluff. Marcelo Rebelo de Sousa a décidé, jeudi 2 juillet 2020 au soir, de renationaliser TAP (Transportes Aéreos Portugueses). Le premier ministre portugais porte la part de l'Etat de 50 à 72,5% du capital dans la compagnie aérienne. Une décision prise suite au refus de ses actionnaires privés d'accepter les conditions de Lisbonne (dont une augmentation de son pouvoir de contrôle) en échange d'un prêt pouvant aller jusqu'à 1,2 mrd€.
"L'activité de la TAP a une énorme importance stratégique pour le pays", commentait Joao Leao, ministre portugais des Finances, expliquant d'après la chaîne de télévision portugaise TSF vouloir par cette intervention "éviter l'effondrement de l'entreprise."
Les 12,5% acquis le sont auprès de l'Américain David Neeleman, principal actionnaire privé, qui accepte de se retirer complètement du capital de TAP. Ceci entraîne le départ immédiat du Pdg Antonoaldo Neves dont le nom du successeur n'est pas encore connu. Le reste des actions est détenu par le Portugais Humberto Pedrosa (22,5%) et les salariés de la compagnie aérienne (5%).
Clouée au sol par la pandémie de Covid-19 dès la fin mars 2020, la compagnie a accusé une perte nette de 395 M€ au premier trimestre 2020.
TAP avait été privatisée en 2015 à hauteur de 61%. Puis, en 2016, l'Etat portugais remontait à 50% dans le capital, le consortium Atlantic Gateway (David Neeleman et Humberto Pedrosa) détenant alors une participation de 45% et les salariés 5%.
"L'activité de la TAP a une énorme importance stratégique pour le pays", commentait Joao Leao, ministre portugais des Finances, expliquant d'après la chaîne de télévision portugaise TSF vouloir par cette intervention "éviter l'effondrement de l'entreprise."
Les 12,5% acquis le sont auprès de l'Américain David Neeleman, principal actionnaire privé, qui accepte de se retirer complètement du capital de TAP. Ceci entraîne le départ immédiat du Pdg Antonoaldo Neves dont le nom du successeur n'est pas encore connu. Le reste des actions est détenu par le Portugais Humberto Pedrosa (22,5%) et les salariés de la compagnie aérienne (5%).
Clouée au sol par la pandémie de Covid-19 dès la fin mars 2020, la compagnie a accusé une perte nette de 395 M€ au premier trimestre 2020.
TAP avait été privatisée en 2015 à hauteur de 61%. Puis, en 2016, l'Etat portugais remontait à 50% dans le capital, le consortium Atlantic Gateway (David Neeleman et Humberto Pedrosa) détenant alors une participation de 45% et les salariés 5%.