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PORTUGAL. Pour sauver la compagnie aérienne TAP (Transportes Aéreos Portugueses), dont il détient 50% du capital depuis 2016, l'Etat portugais se dit prêt à la nationaliser.
La Commission européenne a autorisé, le 10 juin 2020, l'Etat portugais à accorder un prêt de 1,2 mrd€ - assorti d'un plan de restructuration et d'une augmentation de son pouvoir de contrôle - à la TAP. Mais, les actionnaires privés (le consortium Atlantic Gateway de l'Américain David Neeleman avec une participation de 45% et les salariés avec 5%) ont refusé ces conditions lors d'un conseil d'administration, provoquant la réaction de Pedro Nuno Santos. "Nous ferons une intervention plus ferme si l'actionnaire privé continue de ne pas accepter les conditions de l'Etat", a lancé, devant une commission parlementaire, le ministre portugais des Infrastructures. Il ne fait que rappeler une option déjà défendue par son premier ministre, Antonio Costa, mi-avril 2020, au plus fort de la crise de Covid-19 dans le pays.
Selon le journal économique portugais l'Expresso, une réunion s'est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi entre les représentants de l'Etat et du consortium. Aucun accord n'aurait encore été obtenu. Les hypothèses du média font état d'une vente par David Neeleman de 22,5% de ses parts à l'Etat portugais contre 65 M€ alors que Lisbonne table plutôt sur 40 M€. Les discussions auraient cependant, toujours selon l'Expresso, permis de rapprocher les offres avec désormais un écart de 10 M€ (55 M€ pour l'un et 45 M€ pour l'autre). Reste que l'Etat pourrait bien ne pas venir seul dans l'opération de rachat en se faisant accompagner par Humberto Pedrosa, présent dans le consortium à hauteur de 22,5% des actions de la TAP.
Confronté aux conséquences économiques de la pandémie et au quasi arrêt des vols depuis la dernière semaine de mars 2020, la TAP accuse une perte nette de 395 M€ au premier trimestre 2020.
La Commission européenne a autorisé, le 10 juin 2020, l'Etat portugais à accorder un prêt de 1,2 mrd€ - assorti d'un plan de restructuration et d'une augmentation de son pouvoir de contrôle - à la TAP. Mais, les actionnaires privés (le consortium Atlantic Gateway de l'Américain David Neeleman avec une participation de 45% et les salariés avec 5%) ont refusé ces conditions lors d'un conseil d'administration, provoquant la réaction de Pedro Nuno Santos. "Nous ferons une intervention plus ferme si l'actionnaire privé continue de ne pas accepter les conditions de l'Etat", a lancé, devant une commission parlementaire, le ministre portugais des Infrastructures. Il ne fait que rappeler une option déjà défendue par son premier ministre, Antonio Costa, mi-avril 2020, au plus fort de la crise de Covid-19 dans le pays.
Selon le journal économique portugais l'Expresso, une réunion s'est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi entre les représentants de l'Etat et du consortium. Aucun accord n'aurait encore été obtenu. Les hypothèses du média font état d'une vente par David Neeleman de 22,5% de ses parts à l'Etat portugais contre 65 M€ alors que Lisbonne table plutôt sur 40 M€. Les discussions auraient cependant, toujours selon l'Expresso, permis de rapprocher les offres avec désormais un écart de 10 M€ (55 M€ pour l'un et 45 M€ pour l'autre). Reste que l'Etat pourrait bien ne pas venir seul dans l'opération de rachat en se faisant accompagner par Humberto Pedrosa, présent dans le consortium à hauteur de 22,5% des actions de la TAP.
Confronté aux conséquences économiques de la pandémie et au quasi arrêt des vols depuis la dernière semaine de mars 2020, la TAP accuse une perte nette de 395 M€ au premier trimestre 2020.