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LIBYE / FRANCE. Les conséquences du rachat début mars 2018 de Marathon Oil Libya par Total suscitent de l'inquiétude du côté du gouvernement libyen. En reprenant la filiale libyenne de l'Américain Marathon Oil pour 450 M$ (367 M€), le pétrolier français trouve dans la corbeille de la mariée une participation de 16,33% dans les concessions du gisement Waha (53 000 m²) située dans le bassin de Syrte. Ce qui lui offre 50 000 barils équivalent pétrole par jour.
Le gouvernement libyen examine désormais à la loupe les conditions de cette opération qui ne peut entrer en vigueur sans son accord.
Selon une source du gouvernement d'union nationale libyen citée par Reuters, "la NOC veut racheter la part de Total". La National Oil Corporation - qui détient déjà 59,18 % du gisement Waha (ConocoPhillips 16,33% et Hess 8,16%) - pourrait en effet faire une contre-offre avec l'appui de la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain libyen. L'Etat libyen jugerait le prix d'acquisition trop bas.
D'une production actuelle de 300 000 barils par jour, le gisement Waha, l'un des plus prometteurs du pays, pourrait passer à 400 000 d'ici 2020 après la remise en état des installations existantes et une reprise de forages de développement.
Le gouvernement libyen examine désormais à la loupe les conditions de cette opération qui ne peut entrer en vigueur sans son accord.
Selon une source du gouvernement d'union nationale libyen citée par Reuters, "la NOC veut racheter la part de Total". La National Oil Corporation - qui détient déjà 59,18 % du gisement Waha (ConocoPhillips 16,33% et Hess 8,16%) - pourrait en effet faire une contre-offre avec l'appui de la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain libyen. L'Etat libyen jugerait le prix d'acquisition trop bas.
D'une production actuelle de 300 000 barils par jour, le gisement Waha, l'un des plus prometteurs du pays, pourrait passer à 400 000 d'ici 2020 après la remise en état des installations existantes et une reprise de forages de développement.