
L'emplacement final de l'E-ELT devrait être connu sous peu (photo ESO)
ESPAGNE / EUROPE. Alors que le choix final de l’ESO (l’Organisation européenne pour la recherche astronomique dans l’hémisphère sud) pour l’emplacement du super-télescope européen (E-ELT ) devrait être dévoilé dès la fin 2009, le gouvernement espagnol n’en fait plus mystère: ses ministres ont décidé de s’engager coûte que coûte pour la candidature espagnole.
La péninsule concourt désormais contre le Chili et contre le Maroc, l’Argentine ayant récemment été écartée de la course.
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Un projet qui prend un tour politique
Le 18 novembre 2009, la ministre espagnole de la Science et de l’Innovation, Cristina Garmendia, a solennellement déclaré devant l'Assemblée que l’engagement du gouvernement espagnol en faveur de l’accueil de ce super-télescope de 42 mètres de diamètre serait « total et maximum ».
Une déclaration qui intervient alors que le député de l’opposition (Parti Populaire), Pablo Matos, interrogeait la ministre sur les actions entreprises pour soutenir la candidature de l’Espagne: « il ne suffit pas d‘appuyer le projet, il s’agit de lutter pour obtenir cette implantation, a-t-il martelé devant l‘Assemblée. Le Chili est un sérieux rival qu'il ne faut pas sous-estimer. » En effet, ce pays héberge déjà deux observatoire de l'ESO.
Il faut dire que l’accueil du télescope géant pourrait procurer à l'Espagne de larges retombées financières, la création de 250 emplois mais surtout « un rayonnement scientifique international », comme l'a souligné Pablo Matos.
Or, cet hébergement supposerait un investissement de l'ordre de 1 md€ au total: si 300 M€ étaient pris en charge par l'ESO, l'Espagne n'a dit mot de sa volonté d'investissement.
Une déclaration qui intervient alors que le député de l’opposition (Parti Populaire), Pablo Matos, interrogeait la ministre sur les actions entreprises pour soutenir la candidature de l’Espagne: « il ne suffit pas d‘appuyer le projet, il s’agit de lutter pour obtenir cette implantation, a-t-il martelé devant l‘Assemblée. Le Chili est un sérieux rival qu'il ne faut pas sous-estimer. » En effet, ce pays héberge déjà deux observatoire de l'ESO.
Il faut dire que l’accueil du télescope géant pourrait procurer à l'Espagne de larges retombées financières, la création de 250 emplois mais surtout « un rayonnement scientifique international », comme l'a souligné Pablo Matos.
Or, cet hébergement supposerait un investissement de l'ordre de 1 md€ au total: si 300 M€ étaient pris en charge par l'ESO, l'Espagne n'a dit mot de sa volonté d'investissement.

Le site du Roque de Los Muchachos (La Palma) possède de solides atouts (photo ESO)
La Palma en bonne position
L'Espagne peut néanmoins se targuer d’avoir remporté une bataille puisqu’elle a reçu, en mars 2009, le feu vert de l'ESO « pour la création d’un groupe d’experts qui devrait évaluer précisément les points forts du site à La Palma », a rappelé Cristina Garmendia.
Les critères d'évaluation comprennent notamment les paramètres atmosphériques, les synergies avec les autres sites de l'ESO et la qualité du terrain de construction du futur télescope de 5000 tonnes et de 80 mètres de haut.
En effet, si l’Espagne est choisie, l’emplacement prévu pour l’implantation de l’E-ELT se situera au Roque de los Muchachos à La Palma, aux Canaries, « un lieu dont le risque sismique reste très faible et où la qualité de l'air est très favorable », selon Jesús Burgos, directeur des projets institutionnels de l'Institut d'Astrophysique des Canaries (IAC ).
Autre avantage de ce lieu : les scientifiques qui y travailleront « pourront concilier vie privée et recherche, contrairement au Chili où le site potentiel se trouve au beau milieu du désert », explique-t-il. Enfin, le site espagnol supposerait un investissement financier moindre que le site chilien.
Lire aussi : L'Espagne veut accueillir le télescope géant européen
Les critères d'évaluation comprennent notamment les paramètres atmosphériques, les synergies avec les autres sites de l'ESO et la qualité du terrain de construction du futur télescope de 5000 tonnes et de 80 mètres de haut.
En effet, si l’Espagne est choisie, l’emplacement prévu pour l’implantation de l’E-ELT se situera au Roque de los Muchachos à La Palma, aux Canaries, « un lieu dont le risque sismique reste très faible et où la qualité de l'air est très favorable », selon Jesús Burgos, directeur des projets institutionnels de l'Institut d'Astrophysique des Canaries (IAC ).
Autre avantage de ce lieu : les scientifiques qui y travailleront « pourront concilier vie privée et recherche, contrairement au Chili où le site potentiel se trouve au beau milieu du désert », explique-t-il. Enfin, le site espagnol supposerait un investissement financier moindre que le site chilien.
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