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Celestino Corbacho, Ministre du Travail espagnol (photo DR)
La trêve estivale a fait long feu sur le champ de bataille social en Espagne, où s'affrontent syndicats de salariés et gouvernement.
La première salve de la rentrée n'est pas arrivée d'où on l'attendait : c'est le Ministre du Travail Celestino Corbacho qui a en effet allumé la mèche, en promettant une série de mesures contre les « faux chômeurs ».
Cette attaque ouvre de façon anticipée le débat sur la réforme du travail, prévue en septembre 2010.
Concrètement, le ministre de José Luis Rodriguez Zapatero veut sanctionner les demandeurs d'emplois qui refusent toute proposition d'embauche pendant plus de trente jours (contre 90 jours actuellement). De même, Celestino Corbacho veut baisser le seuil de tolérance permettant aux chômeurs de rejeter trois offres d'emplois sans être sanctionnés, et rendre les formations obligatoires.
Le Ministre du Travail promet aussi un contrôle plus strict des indemnités versées aux sans-emploi.
Pour faire bonne mesure, le gouvernement a reconduit jusqu'en février 2011 le « chèque emploi » de 420 €/mois réservé aux chômeurs de longue durée; mais en durcissant les modalités d'obtention : les bénéficiaires entre 35 et 45 ans devront désormais justifier de responsabilités familiales (personnes à charge) pour continuer à percevoir cette indemnité qui concerne actuellement 300 000 personnes.