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Concrètement, les dépenses de l'État diminueront de 16% en 2011. Les principales sources d'économie concernent le gel du salaire des fonctionnaires (amputé de 5% cette année), la baisse de 10% des offres d'emplois publics, et une diminution de 10% également des frais de fonctionnement et de l'investissement. Ce qui suppose une économie de 230 € pour l'ensemble des administrations publiques.
Avec une augmentation maîtrisée de la dette publique de l'ensemble de ces administrations, qui passera de 62,8% à 68,7%, soit « 20 points en dessous de la moyenne européenne », a précisé la vice-présidente du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero.
Seule concession concernant les dépenses : la revalorisation des retraites les plus faibles (non soumises à l'impôt sur le revenu) qui augmenteront de 1% en 2011.
Côté recettes, l'augmentation des impôts pour les plus riches a été confirmée, mais atténuée. Les revenus supérieurs à 120.000 € par an seront soumis à un taux d'imposition de 44% (+1%), contre 45% (+2%) pour les revenus annuels supérieurs à 175.000. Cela représente une charge supplémentaire de 300 € par an pour les contribuables concernés, et 175 M€ de recettes supplémentaires pour l'état espagnol.
Les comptes de ce nouveau budget de l'État seront approuvés au Parlement le 30 septembre 2010.