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La porte parole, Soraya Saenz de Santamaria, avec le président du gouvernement Mariano Rajoy, lors de la dernière session au Parlement espagnol (photo Moncloa)
ESPAGNE. Juste après avoir eu connaissance de l’augmentation du chômage, qui culmine désormais à 27,16 % de la population active en Espagne, il ne fallait pas s'attendre à de bonnes nouvelles de la part du gouvernement de Mariano Rajoy.
À l’issue du traditionnel Conseil des ministres du vendredi, la porte-parole Soraya Saenz de Santamaria a en effet comparu vendredi 26 avril 2013 devant la presse pour annoncer d'abord le prolongement, en 2014, de la hausse de l'impôt sur le revenu déjà appliquée cette année.
De nouveaux impôts sur les bénéfices des plus grandes entreprises et une « taxe environnementale » sont également prévus. Cette nouvelle taxe sera probablement appliquée sur les ventes de tabac et d'alcool, mais « pas sur les carburants » a précisé Soraya Saenz de Santamaria, qui a par ailleurs confirmé qu'il n'y aura pas de hausse supplémentaire de la TVA.
Selon les prévisions gouvernementales, ces mesures doivent générer 8 mrds € d'économies en trois ans.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du « Plan de Stabilité 2013-2016 », adopté vendredi 26 avril 2013, qui entérine les objectifs de déficits budgétaires du gouvernement de Mariano Rajoy : 6,3% cette année (contre 4,1% préalablement prévus), 5,5% en 2014 et 4,1 % en 2015. Ce qui signifie que le gouvernement espagnol n'envisage pas de repasser avant 2016 sous le seuil des 3% de déficit exigé par la Communauté européenne.
Soraya Saenz de Santamaria a justifié ces objectifs à l'aune d’une nouvelle chute attendue de l'économie espagnole en 2013, qui devrait se traduire par une baisse de 1,3% du PIB, soit beaucoup plus que la baisse de 0,5% annoncée voici quelques semaines par le ministre de l’Économie, Luis de Guindos.
Dans ce contexte, de l'aveu même de la porte-parole du gouvernement, l'économie espagnole ne devrait pas créer un solde positif d'emplois avant 2015.
Lire aussi : 6,2 millions de chômeurs en Espagne
À l’issue du traditionnel Conseil des ministres du vendredi, la porte-parole Soraya Saenz de Santamaria a en effet comparu vendredi 26 avril 2013 devant la presse pour annoncer d'abord le prolongement, en 2014, de la hausse de l'impôt sur le revenu déjà appliquée cette année.
De nouveaux impôts sur les bénéfices des plus grandes entreprises et une « taxe environnementale » sont également prévus. Cette nouvelle taxe sera probablement appliquée sur les ventes de tabac et d'alcool, mais « pas sur les carburants » a précisé Soraya Saenz de Santamaria, qui a par ailleurs confirmé qu'il n'y aura pas de hausse supplémentaire de la TVA.
Selon les prévisions gouvernementales, ces mesures doivent générer 8 mrds € d'économies en trois ans.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du « Plan de Stabilité 2013-2016 », adopté vendredi 26 avril 2013, qui entérine les objectifs de déficits budgétaires du gouvernement de Mariano Rajoy : 6,3% cette année (contre 4,1% préalablement prévus), 5,5% en 2014 et 4,1 % en 2015. Ce qui signifie que le gouvernement espagnol n'envisage pas de repasser avant 2016 sous le seuil des 3% de déficit exigé par la Communauté européenne.
Soraya Saenz de Santamaria a justifié ces objectifs à l'aune d’une nouvelle chute attendue de l'économie espagnole en 2013, qui devrait se traduire par une baisse de 1,3% du PIB, soit beaucoup plus que la baisse de 0,5% annoncée voici quelques semaines par le ministre de l’Économie, Luis de Guindos.
Dans ce contexte, de l'aveu même de la porte-parole du gouvernement, l'économie espagnole ne devrait pas créer un solde positif d'emplois avant 2015.
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