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Le ministre espagnol de l’Économie, Luis de Guindos, au cinquième forum « Spain Investors Day » (photo SID)
ESPAGNE. L'année 2014 s'est achevée sur un bon résultat de croissance du PIB espagnol, en hausse inter-annuelle de 1,4 % (0,1 % de plus que prévu). Et 2015 a commencé encore mieux selon le ministre espagnol de l’Économie, Luis de Guindos : « Nous avons débuté cette année sur un bon rythme de croisière supérieur à 2 %.»
Un optimisme exprimé devant les chefs d’entreprises et bailleurs du cinquième forum « Spain Investors Day » (mercredi 14 janvier 2015), et motivé par « une série de facteurs qui soutiennent cette croissance ». Le ministre de l’Économie a ainsi évoqué la baisse du chômage, un taux d'inflation favorable, un meilleur accès aux crédits pour financer les projets, ou encore « les gains de productivité liés à la réforme du travail ». Sans oublier l'effet positif de la baisse de prix du pétrole…
Autant d’éléments qui permettent aujourd'hui au gouvernement de Mariano Rajoy d'envisager une baisse de la fiscalité dès 2015. D'après le secrétaire d’État aux finances Miguel Ferre, il s'agirait d'anticiper la réforme fiscale programmée pour 2016, prévoyant notamment un resserrement de l'assiette de l'impôt sur le revenu (IRPF). Le seuil de base de cet impôt sera relevé de 19 % à 20 %, et le plafond passera de 47 % à 45 %. Les entreprises espagnoles profiteraient aussi de cette anticipation, puisque l'impôt sur les sociétés serait ramené de 28 % à 25 %.
Le gouvernement espagnol a par ailleurs laissé entendre qu'il serait favorable à la suppression ou la baisse du « ticket sanitaire » sur les actes médicaux et les médicaments. Ces taxes avaient pourtant été respectivement instaurées et augmentées… par Mariano Rajoy. Mais la conjoncture a changé, et l'augmentation prévisible des recettes fiscales justifie un retournement de politique qui n'est sans doute pas étranger à l'approche des élections générales, prévues au premier semestre 2016.
Lire aussi : Chronique d'une sortie de crise annoncée en Espagne
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Autant d’éléments qui permettent aujourd'hui au gouvernement de Mariano Rajoy d'envisager une baisse de la fiscalité dès 2015. D'après le secrétaire d’État aux finances Miguel Ferre, il s'agirait d'anticiper la réforme fiscale programmée pour 2016, prévoyant notamment un resserrement de l'assiette de l'impôt sur le revenu (IRPF). Le seuil de base de cet impôt sera relevé de 19 % à 20 %, et le plafond passera de 47 % à 45 %. Les entreprises espagnoles profiteraient aussi de cette anticipation, puisque l'impôt sur les sociétés serait ramené de 28 % à 25 %.
Le gouvernement espagnol a par ailleurs laissé entendre qu'il serait favorable à la suppression ou la baisse du « ticket sanitaire » sur les actes médicaux et les médicaments. Ces taxes avaient pourtant été respectivement instaurées et augmentées… par Mariano Rajoy. Mais la conjoncture a changé, et l'augmentation prévisible des recettes fiscales justifie un retournement de politique qui n'est sans doute pas étranger à l'approche des élections générales, prévues au premier semestre 2016.
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