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CROATIE. Une motion de censure du Parlement croate de Zagreb fait chuter le gouvernement le 16 juin 2016. 125 députés sur 151 ont voté une motion de défiance. Le Premier ministre Tihomir Oreskovic et le reste de son équipe sont donc poussés vers la sortie, seulement cinq mois après la constitution du gouvernement.
Le virage à droite du chef de la coalition croate n’a pas convaincu la coalition au pouvoir. Le Premier ministre a perdu le soutien des nationalistes du HDZ (Union démocratique croate) qui formaient la majorité avec le parti Most, formation politique de centre-droit.
Les raisons de cette motion de défiance sont multiples. La nomination de Zlatko Hasanbegovic, un historien considéré comme révisionniste, au poste de ministre de la culture a choqué les communautés juives et serbes de la Croatie. Le gouvernement est aussi accusé d’avoir voulu minimiser les crimes commis par le régime oustachi pro-nazis pendant la seconde guerre mondiale.
De plus, un scandale portant sur un conflit d’intérêts a ébranlé le parti du HDZ. La femme du vice-Premier ministre aurait touché 60 000 € de la part d’un lobbyiste de la compagnie énergétique hongroise MOL. Cette société se trouve actuellement en contentieux avec une commission parlementaire croate. Son mari, Tomislav Karamarko a démissionné de son poste le 15 juin 2016 en réponse à ce scandale politique.
La Présidente, Kolinda Grabar-Kitarovic, a jusqu’au 16 juillet 2016 pour former un nouveau gouvernement, sans quoi elle devra convoquer de nouvelles élections. Le HDZ affirme qu’il est en capacité de rassembler les 76 députés nécessaires pour former un nouveau gouvernement, sans l’aide du parti Most. L’opposition, le SPD (parti socio-démocrate), espère réunir un nombre suffisant de signatures pour demander la dissolution du Parlement.
La Croatie connaît une situation économique compliquée avec un chômage à plus de 15% et une dette publique à plus de 87% de son PIB.
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La Présidente, Kolinda Grabar-Kitarovic, a jusqu’au 16 juillet 2016 pour former un nouveau gouvernement, sans quoi elle devra convoquer de nouvelles élections. Le HDZ affirme qu’il est en capacité de rassembler les 76 députés nécessaires pour former un nouveau gouvernement, sans l’aide du parti Most. L’opposition, le SPD (parti socio-démocrate), espère réunir un nombre suffisant de signatures pour demander la dissolution du Parlement.
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