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Nourredine Yazid Zerhouni devient le premier Vice-Premier ministre (photo DR)
ALGERIE. La rumeur courait depuis plusieurs semaines, mais rien n’avait filtré jusqu’ici.
Finalement, le Président de la République a procédé, le 28 mai 2010, à un remaniement ministériel.
Pas de bouleversements certes, mais une nouveauté et des changements.
Côté continuité, Abdelaziz Bouteflika a renouvelé sa confiance au Premier ministre Ahmed Ouyahia que certains annonçaient partant.
La principale nouveauté réside dans son adoubement par un Vice-Premier ministre, poste dédié à Nourredine Yazid Zerhouni qui abandonne ses fonctions de ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Personne n’est en mesure, pour l’instant, d’expliquer les véritables raisons de cette mesure.
Côté changements, le plus notable est incontestablement la sortie de l’Exécutif du ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil remplacé par Youcef Yousfi.
Considéré comme un proche du premier magistrat du pays, son départ est unanimement analysé comme la sanction du scandale de corruption qui a décapité le géant pétrolier public Sonatrach en janvier 2010.
Son collègue, Abdelhamid Temmar, quitte sa charge au ministère de l’Industrie et de la promotion des Investissements qui hérite également de la Petite et Moyenne entreprise.
Mais il reste au gouvernement pour s’occuper d’un nouveau ministère chargé de la Prospective et des Statistiques.
Symboles de la politique de libéralisation menée par Abdelaziz Bouteflika depuis 1999, Chakib Khelil et Abdelhamid Temmar semblent ainsi, selon certains experts, payer le prix du net infléchissement, depuis deux années, de la politique des autorités dans le sens du « patriotisme économique ».
Amar Ghoul, le ministre des Travaux publics, dont le secteur est touché de plein fouet par le scandale financier de l’autoroute Est-Ouest n’est cependant pas touché.
Finalement, le Président de la République a procédé, le 28 mai 2010, à un remaniement ministériel.
Pas de bouleversements certes, mais une nouveauté et des changements.
Côté continuité, Abdelaziz Bouteflika a renouvelé sa confiance au Premier ministre Ahmed Ouyahia que certains annonçaient partant.
La principale nouveauté réside dans son adoubement par un Vice-Premier ministre, poste dédié à Nourredine Yazid Zerhouni qui abandonne ses fonctions de ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Personne n’est en mesure, pour l’instant, d’expliquer les véritables raisons de cette mesure.
Côté changements, le plus notable est incontestablement la sortie de l’Exécutif du ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil remplacé par Youcef Yousfi.
Considéré comme un proche du premier magistrat du pays, son départ est unanimement analysé comme la sanction du scandale de corruption qui a décapité le géant pétrolier public Sonatrach en janvier 2010.
Son collègue, Abdelhamid Temmar, quitte sa charge au ministère de l’Industrie et de la promotion des Investissements qui hérite également de la Petite et Moyenne entreprise.
Mais il reste au gouvernement pour s’occuper d’un nouveau ministère chargé de la Prospective et des Statistiques.
Symboles de la politique de libéralisation menée par Abdelaziz Bouteflika depuis 1999, Chakib Khelil et Abdelhamid Temmar semblent ainsi, selon certains experts, payer le prix du net infléchissement, depuis deux années, de la politique des autorités dans le sens du « patriotisme économique ».
Amar Ghoul, le ministre des Travaux publics, dont le secteur est touché de plein fouet par le scandale financier de l’autoroute Est-Ouest n’est cependant pas touché.