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ALGÉRIE. L'adoption, dimanche 8 octobre 2017, par le Parlement d'un texte autorisant le Trésor public algérien à emprunter directement à la Banque centrale, annonce un recours massif à la planche à billet.
Cet amendement à la Loi sur la monnaie et le crédit stipule que "la Banque d'Algérie procède, dès l'entrée en vigueur de la précédente disposition, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années à l'achat directement auprès du Trésor des titres émis par celui-ci". Cet argent frais, bienvenu pour les finances exsangues du pays depuis la chute du prix de baril de pétrole en 2014, va contribuer à la couverture des besoins de financement du trésor, au financement de la dette publique interne et au financement du Fonds National d'Investissement (FNI). Il va ainsi appuyer le programme de réformes structurelles économiques et budgétaires programmé par le gouvernement algérien pour rétablir les équilibres de la trésorerie de l'Etat et de la balance des paiements. Ses contours seront fixés par décret présidentiel dans les prochains jours.
L'épargne publique a été complètement consommée et le gouvernement algérien cherchait à combler un manque de plus de 500 milliards de dinars algériens (3,7 mrds€) pour boucler les besoins de financement du trésor.
Abderahmane Raouya, ministre algérien des Finances, indique que ce recours autorisé par le nouveau texte "sera vraiment limité pour éviter l'inflation".
Les réserves de change de l'Algérie sont passées en trois ans et demi de 195 mrds$ (mars 2014) à 102 mrds$ (septembre 2017).
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