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Le Franc est définitivement mort et enterré (photo DR)
FRANCE. Le 17 février 2012 à minuit marquait la fin officielle du franc. Depuis cette date,dix ans après l'introduction de l'euro (le délai était de trois ans pour les pièces), les Français ne peuvent plus échanger des billets en franc contre des euros.
Fini les 20 francs Debussy, les 50 francs Saint-Exupéry, les 100 francs Cézanne, les 200 francs Eiffel et autres 500 francs Pierre et Marie Curie. Ils sont désormais démonétisés et ne trouveront plus qu'un peu de valeur auprès des collectionneurs. Et encore, à condition de provenir d'une émission recherchée ou présentant des défauts.
C'est donc l'heure du bilan pour la Banque de France qui enterre définitivement l'ancienne monnaie de l'hexagone née le 5 décembre 1360 pour payer la rançon de Jean II le Bon prisonnier des Anglais. D'où son nom de franc signifiant libre. Les pièces pesaient alors 3,88 grammes d'or fin !
Mardi 28 février 2012, l'institution a annoncé avoir récupéré depuis le 1er septembre 2011, 1,5 million de billets représentant une somme globale de 378 millions de francs (57,6 M€) qu'a du verser la Banque de France aux particuliers venus ramener leurs coupures.
Dans un communiqué publié mardi 28 février 2012, la Banque de France précise que pour la période comprise entre septembre 2011 et février 2012, la dernière ligne droite, "le volume moyen des échanges s'est élevé à 15 billets par opération, pour une valeur moyenne de 3 627 francs (553 euros). Les deux-tiers des coupures rapportées sont des billets de 200 francs et 500 francs."
Fini les 20 francs Debussy, les 50 francs Saint-Exupéry, les 100 francs Cézanne, les 200 francs Eiffel et autres 500 francs Pierre et Marie Curie. Ils sont désormais démonétisés et ne trouveront plus qu'un peu de valeur auprès des collectionneurs. Et encore, à condition de provenir d'une émission recherchée ou présentant des défauts.
C'est donc l'heure du bilan pour la Banque de France qui enterre définitivement l'ancienne monnaie de l'hexagone née le 5 décembre 1360 pour payer la rançon de Jean II le Bon prisonnier des Anglais. D'où son nom de franc signifiant libre. Les pièces pesaient alors 3,88 grammes d'or fin !
Mardi 28 février 2012, l'institution a annoncé avoir récupéré depuis le 1er septembre 2011, 1,5 million de billets représentant une somme globale de 378 millions de francs (57,6 M€) qu'a du verser la Banque de France aux particuliers venus ramener leurs coupures.
Dans un communiqué publié mardi 28 février 2012, la Banque de France précise que pour la période comprise entre septembre 2011 et février 2012, la dernière ligne droite, "le volume moyen des échanges s'est élevé à 15 billets par opération, pour une valeur moyenne de 3 627 francs (553 euros). Les deux-tiers des coupures rapportées sont des billets de 200 francs et 500 francs."
526 M€ de recettes non récurrentes
Ca c'est pour les échanges de bons vieux francs contre des euros. Mais, si la Banque de France a du se délester de 57,6 M€ en contrepartie des billets promis à la démonétisation, elle ne fait pas une mauvais affaire pour autant.
En effet, il resterait encore 55 millions de billets libellés en franc dans la nature. Qu'ils soient dans les coffres de collectionneurs, oubliés dans un bas de laine ou un vieux matelat, ou qu'ils aient tout simplement été détruit par inadvertance ou provocation comme le fameux "Pascal" brûlé par Serge Gainsbourg pour montrer combien il lui restait du billet de 500 francs une fois les 74% d'impôts payés. C'était le 11 mars 1984, vingt huit ans, avant la proposition du candidat François Hollande...
Et ces 55 millions de billets en franc représentent une valeur de 526 M€. Appelé très poétiquement "culot d'émission" cette somme devient une recette pour le Trésor Public et a donc été reversée au budget de l'Etat qui devient donc créditeur d'un demi million d'euros. Une recette non récurrente !
En effet, il resterait encore 55 millions de billets libellés en franc dans la nature. Qu'ils soient dans les coffres de collectionneurs, oubliés dans un bas de laine ou un vieux matelat, ou qu'ils aient tout simplement été détruit par inadvertance ou provocation comme le fameux "Pascal" brûlé par Serge Gainsbourg pour montrer combien il lui restait du billet de 500 francs une fois les 74% d'impôts payés. C'était le 11 mars 1984, vingt huit ans, avant la proposition du candidat François Hollande...
Et ces 55 millions de billets en franc représentent une valeur de 526 M€. Appelé très poétiquement "culot d'émission" cette somme devient une recette pour le Trésor Public et a donc été reversée au budget de l'Etat qui devient donc créditeur d'un demi million d'euros. Une recette non récurrente !