
Christian Estrosi, nouveau Président du Réseau des villes Euromed. (photo F.DUBESSY)

Christian Estrosi, nouveau Président du Réseau des villes Euromed. (photo F.DUBESSY)
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FRANCE/MEDITERRANEE
Econostrum.info: Quel bilan dressez-vous huit ans après la création du Réseau des villes Euromed, qui se réunit ce vendredi 21 novembre à Marseille dans le cadre de la Semaine économique de la Méditerranée ?
Christian Estrosi: Bordeaux en 2000, puis Turin, et enfin Marseille ont engagé et amplifié des actions qui ont permis de renforcer le partenariat euro-méditerranéen et d’affermir des liens d’amitié et de coopération entre les collectivités du Nord et celles du Sud. Marseille a notamment favorisé de grands échanges interculturels.
La création de l’Union pour la Méditerranée le 13 juillet dernier amène le Réseau des villes Euromed à prendre une autre dimension, car qui est le mieux placé pour favoriser la coopération si ce n'est les collectivités locales? Elles sont proches de leur population et sont en mesure de s’inscrire dans les priorités de l’UPM que sont le développement durable et la construction de la paix. Ce seront les deux grands axes de ma présidence.
Econostrum.info: Quel programme de travail avez-vous proposé aux membres du Réseau ?
Christian Estrosi: Nos villes n’ont pas encore, ou pas assez, mis en œuvre de stratégies spécifiques et coordonnées en matière de développement durable. Je souhaite organiser un sommet sur l’ « éco-méditerranée » à Nice, au premier semestre 2009, pour à la fois déboucher sur une méthode, et amener la commission européenne à Bruxelles à dégager des financements pour les grands projets territoriaux des collectivités en faveur du développement durable.
Je pense plus particulièrement aux actions qui concernent le tri et le recyclage des déchets, l’assainissement de l’eau, les énergies renouvelables, ou l’utilisation de la mer comme ressource naturelle. Je souhaite que nous mettions rapidement en place des groupes de travail pour travailler sur ces questions.
Econostrum.info: Quel rôle le réseau doit-il jouer aux côtés des maires des villes du Sud qui ont rappelé leur difficultés à bénéficier des financements communautaires qui leur sont pourtant destinés ?
Christian Estrosi: Le principe pour un certain nombre de financements est que trois villes européennes s’engagent aux côtés d’une ville du Sud pour qu’un projet soit éligible. Beaucoup de projets se retrouvent bloqués à Bruxelles parce qu’il n’y a pas suffisamment de villes européennes partenaires. Du coup, l’enveloppe des crédits mis à disposition n’est pas assez consommée.
Une de mes tâches va constituer à faire adhérer davantage de villes du Nord. Il serait aussi utile d’organiser des journées de formation et d’information sur les programmes communautaires et sur le Montage de dossiers européens
Lire aussi: Christian Estrosi, maire de Nice, nouveau président du Réseau des villes Euromed
Econostrum.info: Quel bilan dressez-vous huit ans après la création du Réseau des villes Euromed, qui se réunit ce vendredi 21 novembre à Marseille dans le cadre de la Semaine économique de la Méditerranée ?
Christian Estrosi: Bordeaux en 2000, puis Turin, et enfin Marseille ont engagé et amplifié des actions qui ont permis de renforcer le partenariat euro-méditerranéen et d’affermir des liens d’amitié et de coopération entre les collectivités du Nord et celles du Sud. Marseille a notamment favorisé de grands échanges interculturels.
La création de l’Union pour la Méditerranée le 13 juillet dernier amène le Réseau des villes Euromed à prendre une autre dimension, car qui est le mieux placé pour favoriser la coopération si ce n'est les collectivités locales? Elles sont proches de leur population et sont en mesure de s’inscrire dans les priorités de l’UPM que sont le développement durable et la construction de la paix. Ce seront les deux grands axes de ma présidence.
Econostrum.info: Quel programme de travail avez-vous proposé aux membres du Réseau ?
Christian Estrosi: Nos villes n’ont pas encore, ou pas assez, mis en œuvre de stratégies spécifiques et coordonnées en matière de développement durable. Je souhaite organiser un sommet sur l’ « éco-méditerranée » à Nice, au premier semestre 2009, pour à la fois déboucher sur une méthode, et amener la commission européenne à Bruxelles à dégager des financements pour les grands projets territoriaux des collectivités en faveur du développement durable.
Je pense plus particulièrement aux actions qui concernent le tri et le recyclage des déchets, l’assainissement de l’eau, les énergies renouvelables, ou l’utilisation de la mer comme ressource naturelle. Je souhaite que nous mettions rapidement en place des groupes de travail pour travailler sur ces questions.
Econostrum.info: Quel rôle le réseau doit-il jouer aux côtés des maires des villes du Sud qui ont rappelé leur difficultés à bénéficier des financements communautaires qui leur sont pourtant destinés ?
Christian Estrosi: Le principe pour un certain nombre de financements est que trois villes européennes s’engagent aux côtés d’une ville du Sud pour qu’un projet soit éligible. Beaucoup de projets se retrouvent bloqués à Bruxelles parce qu’il n’y a pas suffisamment de villes européennes partenaires. Du coup, l’enveloppe des crédits mis à disposition n’est pas assez consommée.
Une de mes tâches va constituer à faire adhérer davantage de villes du Nord. Il serait aussi utile d’organiser des journées de formation et d’information sur les programmes communautaires et sur le Montage de dossiers européens
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