
Lina Tode : " le dispositif est ouvert à de nouveaux pays" (photo XDR)
MÉDITERRANÉE. Décidément, le développement durable aura été en 2012 le concept le mieux partagé au sud de la Méditerranée. Mais comment faire entrer l’idée dans les pratiques ? C’est l’objectif du Projet régional –gouvernance et développement des connaissances que la Banque Mondiale et le Plan Bleu ont lancé fin janvier 2012.
Confié au Plan Bleu, ce projet au long cours sera mené jusqu’à fin juin 2015. Doté de 2,4 M€ « il doit permettre aux pays volontaires d’identifier les éléments d’une stratégie d’intégration des problématiques environnementales dans les politiques sectorielles et de développement » explique Lina Tode.
Chargée de mission du Plan Bleu, elle souligne le premier intérêt de ce dispositif. « Il permet aux bénéficiaires de s’entendre sur les axes à développer. Liban, Maroc et Tunisie qui sont entrés dans la démarche forment son comité de pilotage ».
Tout commence fin janvier 2012 à Marseille, quand la Banque Mondiale, qui supervise, et le Plan Bleu, qui met en œuvre, signent un accord pour lancer ce projet financé par le FEM. La Conférence « Vers quelle économie verte » organisée fin mai à Marseille par l’Ocemo, le CMI avec le Plan Bleu et le Femise, permet de réunir une vingtaine d’acteurs méditerranéens.
Confié au Plan Bleu, ce projet au long cours sera mené jusqu’à fin juin 2015. Doté de 2,4 M€ « il doit permettre aux pays volontaires d’identifier les éléments d’une stratégie d’intégration des problématiques environnementales dans les politiques sectorielles et de développement » explique Lina Tode.
Chargée de mission du Plan Bleu, elle souligne le premier intérêt de ce dispositif. « Il permet aux bénéficiaires de s’entendre sur les axes à développer. Liban, Maroc et Tunisie qui sont entrés dans la démarche forment son comité de pilotage ».
Tout commence fin janvier 2012 à Marseille, quand la Banque Mondiale, qui supervise, et le Plan Bleu, qui met en œuvre, signent un accord pour lancer ce projet financé par le FEM. La Conférence « Vers quelle économie verte » organisée fin mai à Marseille par l’Ocemo, le CMI avec le Plan Bleu et le Femise, permet de réunir une vingtaine d’acteurs méditerranéens.
Souplesse du dispositif

Tout commence fin janvier 2012 à Marseille (photo XDR)
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Ils ne correspondent pas forcément au profil habituel des experts environnementaux. Si le Marocain Ali Abbasi est ingénieur au Service de l’Eau et de l’Environnement, son interlocuteur, le Libanais Georges Abi Saleh travaille dans une banque et le Tunisien Nazeh Ben Amar représente la Confédération des Entreprises Citoyennes de son pays. L’éventail des projets couverts par le Projet régional peut être largement ouvert.
« Il nous a semblé essentiel justement d’établir des liens entre les activités et de multiplier les outils d’évaluation des démarches engagées » reprend Lina Tode.
Un bureau d’études auditera diverses entreprises libanaises désireuses de participer à un dispositif de financement de la Banque mondiale. Celui-ci leur permettra de réduire leurs rejets en milieu aquatique. Le résultat des tests réalisés aidera les entreprises à identifier les techniques les plus efficaces. Les entreprises pourront alors constituer le dossier nécessaire pour bénéficier du dispositif de financement. « La souplesse du dispositif permet aux bénéficiaires d’entrer dans un cercle vertueux », selon Mme Tode.
La moitié du budget du Projet régional –gouvernance et développement des connaissances - a été engagée. « D’autres candidats seront bienvenus. Le dispositif est ouvert à l'Égypte, l’Algérie, la Libye la Syrie et les Territoires Palestiniens ». Certes ces deux derniers pays connaissent de gravissimes difficultés, mais la possibilité de profiter du projet leur reste ouverte grâce à sa durée.
« Il nous a semblé essentiel justement d’établir des liens entre les activités et de multiplier les outils d’évaluation des démarches engagées » reprend Lina Tode.
Un bureau d’études auditera diverses entreprises libanaises désireuses de participer à un dispositif de financement de la Banque mondiale. Celui-ci leur permettra de réduire leurs rejets en milieu aquatique. Le résultat des tests réalisés aidera les entreprises à identifier les techniques les plus efficaces. Les entreprises pourront alors constituer le dossier nécessaire pour bénéficier du dispositif de financement. « La souplesse du dispositif permet aux bénéficiaires d’entrer dans un cercle vertueux », selon Mme Tode.
La moitié du budget du Projet régional –gouvernance et développement des connaissances - a été engagée. « D’autres candidats seront bienvenus. Le dispositif est ouvert à l'Égypte, l’Algérie, la Libye la Syrie et les Territoires Palestiniens ». Certes ces deux derniers pays connaissent de gravissimes difficultés, mais la possibilité de profiter du projet leur reste ouverte grâce à sa durée.