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LIBYE. La Banque centrale libyenne (BCL) annonce des recettes pétrolières en très nette hausse par rapport à 2016. En 2017, l'or noir aurait en effet rapporté 19,2 milliards de dinars libyens (14,21 mrds$ - 11,85 mrds€) soit le triple de l'année précédente. Précisons néanmoins que ces chiffres se situent très loin de ceux précédents la révolution. En 2011, avant la chute de Mouammar Kadhafi, la vente de brut représentait 50 mrds$ (mais le prix du baril était alors beaucoup plus élevé) avec 1,6 million de barils par jour contre 1 million de barils en 2017 (moins de 500 000 entre 2014 et 2016 alors que la guerre civile battait son plein).
Ces 19,2 milliards de dinars libyens représentent la quasi-totalité des revenus du pays qui s'établissent à 22,31 milliards de dinars libyens (13,77 mrds€). Les dépenses atteignent les 32,7 milliards de dinars libyens (20,18 mrds€). 96% des dépenses concernent des dépenses de consommation (salaires pour 20,3 milliards de dinars libyens, biens et services pour 4,5 milliards et subventions pour 6 milliards). Les 1,9 milliard de dinars libyens restants sont affectés au développement.
Dans un communiqué, la BCL précise que le déficit a chuté de 20,3 mrds$ (16,92 mrds€) en 2016 à 10,6 mrds$ (8,83 mrds€) en 2017 soit une baisse de 48%.
La dette publique s'établit elle à 72 milliards de dinars libyens (44,44 mrds€). La BCL prévoit en 2018, en coopération avec la présidence du conseil du gouvernement d'entente nationale, de "lancer plusieurs projets pour stimuler l'économie et augmenter le rôle du secteur privé".
La balance des paiements ne connaît pas en 2017 de déficit alors qu'il atteignait les 21,6 mrds$ en 2014, 11,6 mrds$ en 2015 et 7 mrds$ en 2016.
A noter toutefois que la BCL n'inclue pas dans ces données budgétaires les dépenses cumulées totales de la Banque centrale dissidente d'El Beïda, inféodée au Parlement et au gouvernement parallèle situé à l'Est du pays et non reconnu par la communauté internationale. La BCL les évaluent à 22 milliards de dinars libyens (13,58 mrds€).
Ces 19,2 milliards de dinars libyens représentent la quasi-totalité des revenus du pays qui s'établissent à 22,31 milliards de dinars libyens (13,77 mrds€). Les dépenses atteignent les 32,7 milliards de dinars libyens (20,18 mrds€). 96% des dépenses concernent des dépenses de consommation (salaires pour 20,3 milliards de dinars libyens, biens et services pour 4,5 milliards et subventions pour 6 milliards). Les 1,9 milliard de dinars libyens restants sont affectés au développement.
Dans un communiqué, la BCL précise que le déficit a chuté de 20,3 mrds$ (16,92 mrds€) en 2016 à 10,6 mrds$ (8,83 mrds€) en 2017 soit une baisse de 48%.
La dette publique s'établit elle à 72 milliards de dinars libyens (44,44 mrds€). La BCL prévoit en 2018, en coopération avec la présidence du conseil du gouvernement d'entente nationale, de "lancer plusieurs projets pour stimuler l'économie et augmenter le rôle du secteur privé".
La balance des paiements ne connaît pas en 2017 de déficit alors qu'il atteignait les 21,6 mrds$ en 2014, 11,6 mrds$ en 2015 et 7 mrds$ en 2016.
A noter toutefois que la BCL n'inclue pas dans ces données budgétaires les dépenses cumulées totales de la Banque centrale dissidente d'El Beïda, inféodée au Parlement et au gouvernement parallèle situé à l'Est du pays et non reconnu par la communauté internationale. La BCL les évaluent à 22 milliards de dinars libyens (13,58 mrds€).