
Le Procureur de la République est formel, le copilote est responsable de l'accident (photo C.Garcia)
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Un été difficile pour le transport aérien
FRANCE. Lors d'une conférence de presse dans un des salons de l'aéroport Marseille Provence, Brice Robin, procureur de la République de Marseille, a parlé d'un acte volontaire du copilote lors de l'accident de l'A320 de la compagnie Germanwings dans les Alpes du Sud, près de Barcelonnette mardi 24 mars 2015. Il a eu "une volonté de détruire cet avion."
"Le copilote a profité de l'absence du commandant de bord pour agir" a souligné Brice Robin. La boîte noire des enregistrements vocaux dans le cockpit fait clairement entendre le commandant de bord confier les commandes à son copilote, puis un bruit de siège suivi de la fermeture d'une porte, indiquant qu'il sort du cockpit, "sans doute pour satisfaire un besoin naturel" commente le Procureur de la République.
Quelques secondes après, seul dans le cockpit, le copilote, un Allemand du nom d'Andreas Lubitz (28 ans), actionne la descente de l'A320 via le bouton du flight monitoring system. L'appareil passe alors de 12 000 à 2 000 mètres d'altitude. Le copilote ne répondra pas aux différentes demandes du commandant de bord lui demandant de lui ouvrir la porte pour entrer à nouveau dans le cockpit et ne pouvant pas franchir la porte blindée. Le commandant de bord tente alors de forcer la porte sans succès. Pendant tout ce temps, le copilote reste silencieux ne répondant à aucun appel, ni du commandant de bord, ni des contrôleurs aériens. "On entend dans la cabine un bruit de respiration jusqu'au moment de l'impact, ce qui montre que le copilote était vivant, et qu'il n'a pas été victime d'un malaise" insiste Brice Robin.
Les 150 passagers, tous décédés, ne se seraient rendu compte du drame que quelques secondes avant l'impact, comme en témoignent leurs cris relevés par l'enregistreur vocal. Un premier impact a eu lieu sur un talus avant l'impact final percuté à 700 km/h.
"Le copilote a profité de l'absence du commandant de bord pour agir" a souligné Brice Robin. La boîte noire des enregistrements vocaux dans le cockpit fait clairement entendre le commandant de bord confier les commandes à son copilote, puis un bruit de siège suivi de la fermeture d'une porte, indiquant qu'il sort du cockpit, "sans doute pour satisfaire un besoin naturel" commente le Procureur de la République.
Quelques secondes après, seul dans le cockpit, le copilote, un Allemand du nom d'Andreas Lubitz (28 ans), actionne la descente de l'A320 via le bouton du flight monitoring system. L'appareil passe alors de 12 000 à 2 000 mètres d'altitude. Le copilote ne répondra pas aux différentes demandes du commandant de bord lui demandant de lui ouvrir la porte pour entrer à nouveau dans le cockpit et ne pouvant pas franchir la porte blindée. Le commandant de bord tente alors de forcer la porte sans succès. Pendant tout ce temps, le copilote reste silencieux ne répondant à aucun appel, ni du commandant de bord, ni des contrôleurs aériens. "On entend dans la cabine un bruit de respiration jusqu'au moment de l'impact, ce qui montre que le copilote était vivant, et qu'il n'a pas été victime d'un malaise" insiste Brice Robin.
Les 150 passagers, tous décédés, ne se seraient rendu compte du drame que quelques secondes avant l'impact, comme en témoignent leurs cris relevés par l'enregistreur vocal. Un premier impact a eu lieu sur un talus avant l'impact final percuté à 700 km/h.