
Le conflit syrien a causé près de 20 000 morts en 2018 (photo : OSDH)
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SYRIE. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'année 2018 a été, avec 19 666 morts (dont 6 349 civils et parmi eux 1 437 enfants), la moins meurtrière depuis le début du conflit voici huit ans. En 2017, le même organisme dénombrait 33 400 décès dont 10 000 civils.
Ceci s'explique par les reconquêtes successives des forces du régime de Bachar al-Assad, grandement grâce à l'aide militaire apportée par son allié russe depuis 2015, qui contrôlent désormais (60%) du territoire national. Et donc la résistance moindre tant des opposants (Kurdes compris qui contrôlent 30% du territoire) que de l'Etat islamique désormais tous confinés dans la province d'Idlib, au nord du pays.
La plupart des personnes décédées dans les six premiers mois de 2018 l'ont d'ailleurs été du fait de bombardements par les armées syrienne et russe. Dans les six derniers mois, la majorité des morts est imputée à la Coalition internationale dirigée par les Etats-Unis qui viennent d'annoncer leur retrait du pays.
L'OSDH craint désormais l'offensive turque contre les Kurdes (alliés des Américains dans le combat contre Daech) dans le nord de la Syrie annoncée par le président Erdogan.
Entre 360 000 et 500 000 personnes ont été tuées depuis mars 2011 et le début de la guerre civile après des manifestations pacifiques sévèrement réprimées dans le cadre du Printemps arabe.
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