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FRANCE / ESPAGNE. En cessation de paiements depuis juillet 2015, la société binationale TP Ferro vient de se voir placée, mardi 1er septembre 2015, entre les mains d'un administrateur judiciaire par le tribunal de Gérone (nord-est de l'Espagne). En mai 2015, la société avait réclamé, sans succès, une aide de 34 M€ à la France et à l'Espagne pour éviter la cessation de paiements. De même, en juillet 2015, une tentative de renégociation de sa dette estimée à 460 M€ avec ses créanciers s'était soldée par un échec.
La société, filiale à 50/50 des groupes de BTP ACS (Espagne) et Eiffage (France), avait obtenu en 2003 (signature en février 2004) la concession pour cinquante trois ans de la construction et l'exploitation de la ligne à grande vitesse entre Perpignan et Figueres (Figueras en Français ou Castillan). Mise en service en janvier 2009, elle ne sera reliée au réseau espagnol à grande vitesse qu'en décembre 2013. Il s'agit d'ailleurs du principal argument mis en avant par TP Ferro pour expliquer ses difficultés financières. Depuis 2011, Eiffage et ACS poursuivent une procédure internationale pour réclamer 350 M€ afin de compenser ce retard de cinq ans cause de pertes de trafic.
TP Ferro n'arrive pas aujourd'hui à rembourser les échéances de son emprunt de 532 M€ souscrit pour l'occasion.
D'un coût d'1,1 mrd€ au total, cette ligne à grande vitesse à double voie entre Le Soler (près de Perpignan) et Llers (près de Figueres) avait nécessité la construction d'un tronçon de 44,4 km dont 8,3 km de tunnel creusé sous les Pyrenées.
La société, filiale à 50/50 des groupes de BTP ACS (Espagne) et Eiffage (France), avait obtenu en 2003 (signature en février 2004) la concession pour cinquante trois ans de la construction et l'exploitation de la ligne à grande vitesse entre Perpignan et Figueres (Figueras en Français ou Castillan). Mise en service en janvier 2009, elle ne sera reliée au réseau espagnol à grande vitesse qu'en décembre 2013. Il s'agit d'ailleurs du principal argument mis en avant par TP Ferro pour expliquer ses difficultés financières. Depuis 2011, Eiffage et ACS poursuivent une procédure internationale pour réclamer 350 M€ afin de compenser ce retard de cinq ans cause de pertes de trafic.
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D'un coût d'1,1 mrd€ au total, cette ligne à grande vitesse à double voie entre Le Soler (près de Perpignan) et Llers (près de Figueres) avait nécessité la construction d'un tronçon de 44,4 km dont 8,3 km de tunnel creusé sous les Pyrenées.