
Xavier Bertrand, ministre du Travail devant l'Assemblée nationale en juin 2011 (photo gouvernement français)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. Le taux de chômage continue de grimper en France comme le montre les chiffres pour septembre 2011 du nombre de demandeurs d'emploi. Le ralentissement de la croissance risque encore d'aggraver la situation, selon les données dévoilées mercredi 26 octobre 2011 pour le ministère français du Travail.
Après trois mois de hausse continue les mois de mai, juin et juillet 2011 et une stabilisation en août 2011, les demandeurs d'emploi sans activité progressaient en septembre 2011 de 0,9%, pour atteindre 2,78 millions d'individus. Cela représente depuis début 2011, 58 000 demandeurs supplémentaires dans cette catégorie inscrits sur les listes de Pôle emploi.
Le nombre de chômeurs de longue durée inquiète particulièrement le gouvernement français, en hausse de 0,7% sur le mois de septembre 2011 et de 7,7% sur un an, soit 1,59 millions de personnes.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a pris immédiatement "acte de ces mauvais chiffres liés au ralentissement de l’activité".
"C'est une situation assez dramatique. On n'est absolument pas dans un retournement de tendance du marché de travail avec une perspective d'amélioration", estime Mathieu Plane, économiste senior au Département analyse et prévision de l'OFCE. Il ajoute : "avec une croissance anémique, le taux chômage devrait progresser à 9,3% fin 2011, et à 9,7% fin 2012, contre 9,2% au deuxième trimestre".
Pour Stefano Scarpetta, chef de la division emploi de l'OCDE, "le ralentissement de la croissance et les incertitudes sont les deux facteurs qui font que les entreprises sont très réticentes à embaucher davantage, même celles qui ont des performances plutôt bonnes. La question est désormais de savoir si le chômage va augmenter ou rester stable à un niveau élevé".
Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi (COE ) appelle à une "augmentation significative des volumes et de la qualité des emplois aidés. Ces emplois, souvent décriés, peuvent être très utiles en période de ralentissement de la croissance".
Le gouvernement s'apprête à réviser en baisse de manière drastique sa prévision de croissance pour 2012 (actuellement à 1,75%).
Voir le rapport du ministère du Travail sur l'emploi
Après trois mois de hausse continue les mois de mai, juin et juillet 2011 et une stabilisation en août 2011, les demandeurs d'emploi sans activité progressaient en septembre 2011 de 0,9%, pour atteindre 2,78 millions d'individus. Cela représente depuis début 2011, 58 000 demandeurs supplémentaires dans cette catégorie inscrits sur les listes de Pôle emploi.
Le nombre de chômeurs de longue durée inquiète particulièrement le gouvernement français, en hausse de 0,7% sur le mois de septembre 2011 et de 7,7% sur un an, soit 1,59 millions de personnes.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a pris immédiatement "acte de ces mauvais chiffres liés au ralentissement de l’activité".
"C'est une situation assez dramatique. On n'est absolument pas dans un retournement de tendance du marché de travail avec une perspective d'amélioration", estime Mathieu Plane, économiste senior au Département analyse et prévision de l'OFCE. Il ajoute : "avec une croissance anémique, le taux chômage devrait progresser à 9,3% fin 2011, et à 9,7% fin 2012, contre 9,2% au deuxième trimestre".
Pour Stefano Scarpetta, chef de la division emploi de l'OCDE, "le ralentissement de la croissance et les incertitudes sont les deux facteurs qui font que les entreprises sont très réticentes à embaucher davantage, même celles qui ont des performances plutôt bonnes. La question est désormais de savoir si le chômage va augmenter ou rester stable à un niveau élevé".
Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi (COE ) appelle à une "augmentation significative des volumes et de la qualité des emplois aidés. Ces emplois, souvent décriés, peuvent être très utiles en période de ralentissement de la croissance".
Le gouvernement s'apprête à réviser en baisse de manière drastique sa prévision de croissance pour 2012 (actuellement à 1,75%).
Voir le rapport du ministère du Travail sur l'emploi