Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie

Le désormais ex-président de la république italienne est agé de 90 ans (photo Présidence de la république italienne)
ITALIE. Le président de la République italienne Giorgio Napolitano a démissionné ce matin, son grand âge (90 ans) a-t-il expliqué, rendant difficile l’exercice de sa fonction.
Élu pour la première fois, en 2006, il avait accepté de rempiler en 2013, les grands électeurs n’ayant pas réussi à s’entendre sur le nom de son successeur. Depuis l’abolition de la monarchie en juin 1946, Giorgio Napolitano est le seul président à avoir couvert -même partiellement- deux mandats, ce qui n’est pas interdit par la constitution italienne.
En jouant un rôle important dans l’éviction de Silvio Berlusconi en 2011 et en choisissant de soutenir un gouvernement de technocrates comme le réclamait Bruxelles après avoir nommé Mario Monti, cet ancien communiste a modifié la fonction présidentielle. Selon la constitution italienne, le chef de l'État n’a pratiquement aucun pouvoir réel, à part celui de dissoudre les deux chambres, d’entériner la nomination du président du Conseil indiqué par les partis politiques et de ratifier les décrets.
Son successeur sera choisi par l’assemblée des grands électeurs (Sénat, Chambre des députés et délégués régionaux) qui se réunira selon la constitution, dans un délai de deux semaines. Durant les trois premiers tours, le candidat doit obtenir le soutien des deux tiers des grands électeurs, soit 672 voix pour être élu. Dès le scrutin successif, la majorité chute à 505 voix.
Élu pour la première fois, en 2006, il avait accepté de rempiler en 2013, les grands électeurs n’ayant pas réussi à s’entendre sur le nom de son successeur. Depuis l’abolition de la monarchie en juin 1946, Giorgio Napolitano est le seul président à avoir couvert -même partiellement- deux mandats, ce qui n’est pas interdit par la constitution italienne.
En jouant un rôle important dans l’éviction de Silvio Berlusconi en 2011 et en choisissant de soutenir un gouvernement de technocrates comme le réclamait Bruxelles après avoir nommé Mario Monti, cet ancien communiste a modifié la fonction présidentielle. Selon la constitution italienne, le chef de l'État n’a pratiquement aucun pouvoir réel, à part celui de dissoudre les deux chambres, d’entériner la nomination du président du Conseil indiqué par les partis politiques et de ratifier les décrets.
Son successeur sera choisi par l’assemblée des grands électeurs (Sénat, Chambre des députés et délégués régionaux) qui se réunira selon la constitution, dans un délai de deux semaines. Durant les trois premiers tours, le candidat doit obtenir le soutien des deux tiers des grands électeurs, soit 672 voix pour être élu. Dès le scrutin successif, la majorité chute à 505 voix.
Plusieurs noms circulent déjà comme ceux des démocrates Pietro Fassino, maire de Turin et Walter Veltroni ancien édile de Rome ou Romano Prodi.