
Nabil Karoui est le patron de la chaîne Nessma (photo : Nessma)
Ne manquez pas !
-
La gestion des ressources en eau souterraine : six situations du bassin méditerranéen analysées sous l'angle de l’économie néo-institutionnelle et de la théorie des contrats
-
La Crise Covid-19 en Tunisie: Impacts et Préoccupations
-
Samir Abdelkrim : "Le digital a rendu Emerging Valley encore plus connecté, plus dense et plus essentiel pour les écosystèmes d'innovation Afrique-Europe"
-
Perspectives économiques de la Libye : Un énorme gâteau à se partager
TUNISIE. Mercredi 18 septembre 2019, la justice tunisienne a rejeté une nouvelle demande de libération de Nabil Karoui, le juge d'instruction saisi se déclarant incompétent. Détenu pour blanchiment et fraude fiscale depuis le 23 août 2019, l'homme d'affaires a depuis été qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle lors duquel il se trouvera opposé à Kais Saied.
"C'est la troisième juridiction à se déclarer incompétente (NDLR après la Cour d'appel et la Cour de Cassation)", regrette amèrement Me Nazih Souii, un des avocats du publicitaire et patron de la chaîne de télévision Nessma.
Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire français Le Point, paru le 18 septembre 2019 au soir, Nabil Karoui déclarait "le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ainsi que ses alliés islamistes, m'ont incarcéré illégalement pour que je ne puisse pas faire ma campagne pour les élections présidentielle et législatives."
Non condamné, l'affaire se trouve toujours en instruction, il peut donc continuer son combat pour décrocher le siège de président et franchir la dernière étape lui ouvrant les portes du Palais de Carthage, siège de la magistrature suprême. Même s'il ne peut communiquer avec l'extérieur que par l'intermédiaire de ses avocats.
L'homme d'affaires devra, par contre, se résoudre à faire une nouvelle fois campagne depuis sa cellule de la prison de la Monarguia, dans la banlieue de Tunis. A moins d'un rebondissement qui lui permettrait de retrouver la liberté.
Le second tour de la présidentielle devrait être organisé le 6 octobre 2019, jour également des législatives, ou le 13 octobre 2019, indique l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) qui appelle à ce que Nabil Karoui puisse faire campagne de façon équitable.
"C'est la troisième juridiction à se déclarer incompétente (NDLR après la Cour d'appel et la Cour de Cassation)", regrette amèrement Me Nazih Souii, un des avocats du publicitaire et patron de la chaîne de télévision Nessma.
Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire français Le Point, paru le 18 septembre 2019 au soir, Nabil Karoui déclarait "le chef du gouvernement, Youssef Chahed, ainsi que ses alliés islamistes, m'ont incarcéré illégalement pour que je ne puisse pas faire ma campagne pour les élections présidentielle et législatives."
Non condamné, l'affaire se trouve toujours en instruction, il peut donc continuer son combat pour décrocher le siège de président et franchir la dernière étape lui ouvrant les portes du Palais de Carthage, siège de la magistrature suprême. Même s'il ne peut communiquer avec l'extérieur que par l'intermédiaire de ses avocats.
L'homme d'affaires devra, par contre, se résoudre à faire une nouvelle fois campagne depuis sa cellule de la prison de la Monarguia, dans la banlieue de Tunis. A moins d'un rebondissement qui lui permettrait de retrouver la liberté.
Le second tour de la présidentielle devrait être organisé le 6 octobre 2019, jour également des législatives, ou le 13 octobre 2019, indique l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) qui appelle à ce que Nabil Karoui puisse faire campagne de façon équitable.