
Les futures rames du TGV marocain (photo ONCF)
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MAROC / FRANCE. Le coup d'envoi du premier TGV du continent africain a été donné jeudi 29 septembre 2011 à Tanger par le roi du Maroc Mohammed VI et Nicolas Sarkozy, président de la République française avec l'inauguration des travaux.
La future LGV marocaine reliera le port de Tanger à Casablanca via Rabat soit 350 km de ligne. Le train français circulera à 320 km/h et transportera ses premiers voyageurs en décembre 2015. La durée du trajet entre Casablanca et Tanger passera de 5h45 à 2h10. Et la capitale Rabat ne se trouvera plus qu'à 1h20 (contre 3h45) du port de Tanger.
Le projet nécessite un investissement de 20 milliards de dirhams (1,8 mrd €) financé en partie par la France grâce à un prêt de 920 M€ mais aussi par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (86 M€), le Fonds saoudien pour le développement (144 M€), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (100 M€), el Fonds d'Abou Dhabi pour le développement (70 M€) et le Fonds arabe pour le développement économique et social (66 M€). L'État marocain apporte lui 414 M€.
L'enveloppe de 1,8 mrd € englobe les travaux de la ligne nouvelle Tanger-Kénitra, les équipements ferroviaires (voies, systèmes de signalisation et de télécommunication, installations électriques), l'acquisition des rames à grande vitesse et la construction d'un atelier d'entretien des rames à Tanger.
La future LGV marocaine reliera le port de Tanger à Casablanca via Rabat soit 350 km de ligne. Le train français circulera à 320 km/h et transportera ses premiers voyageurs en décembre 2015. La durée du trajet entre Casablanca et Tanger passera de 5h45 à 2h10. Et la capitale Rabat ne se trouvera plus qu'à 1h20 (contre 3h45) du port de Tanger.
Le projet nécessite un investissement de 20 milliards de dirhams (1,8 mrd €) financé en partie par la France grâce à un prêt de 920 M€ mais aussi par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (86 M€), le Fonds saoudien pour le développement (144 M€), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (100 M€), el Fonds d'Abou Dhabi pour le développement (70 M€) et le Fonds arabe pour le développement économique et social (66 M€). L'État marocain apporte lui 414 M€.
L'enveloppe de 1,8 mrd € englobe les travaux de la ligne nouvelle Tanger-Kénitra, les équipements ferroviaires (voies, systèmes de signalisation et de télécommunication, installations électriques), l'acquisition des rames à grande vitesse et la construction d'un atelier d'entretien des rames à Tanger.
6 à 8 millions de voyageurs par an

Le réseau ferroviaire principal marocain et en rose la future LGV (carte ONCF)
Les quatorze rames à deux niveaux (duplex) d'une capacité de 533 voyageurs seront livrées par le groupe français Alstom (coût de 400 M€) suite à un contrat de gré à gré. Chaque rame comprendra huit voitures dont deux voitures de première classe, une voiture restauration et cinq voitures de seconde classe.
"Les voitures seront équipées d’un système d’information des voyageurs, bilingue arabe français, incluant des écrans vidéo" précisait Alstom lors de la signature du contrat en décembre 2010 avec l'ONCF (Office national des chemins de fer).
Elles seront conçues et fabriquées principalement en France dans les sites d’Alstom Transport puis livrées en éléments séparés (motrices et voitures) à l’atelier ONCF de Moghogha situé au nord de Tanger, où seront réalisées les opérations de mise en rame. "Les tests techniques préalables à la mise en service commercial s’effectueront à la fois sur le site de Moghogha et sur le réseau ONCF" annonce Alstom.
Le TGV marocain prévoit de transporter de six à huit millions de voyageurs par an contre deux millions aujourd'hui sur le même axe.
Parallèlement à la pose de la première traverse, l'ONCF et son homologue française la SNCF ont signé un protocole d'accord préliminaire pour la création d'un institut de formation aux métiers ferroviaires communs.
Lire aussi : Alstom gagne le contrat de rames du futur TGV Tanger Casablanca
"Les voitures seront équipées d’un système d’information des voyageurs, bilingue arabe français, incluant des écrans vidéo" précisait Alstom lors de la signature du contrat en décembre 2010 avec l'ONCF (Office national des chemins de fer).
Elles seront conçues et fabriquées principalement en France dans les sites d’Alstom Transport puis livrées en éléments séparés (motrices et voitures) à l’atelier ONCF de Moghogha situé au nord de Tanger, où seront réalisées les opérations de mise en rame. "Les tests techniques préalables à la mise en service commercial s’effectueront à la fois sur le site de Moghogha et sur le réseau ONCF" annonce Alstom.
Le TGV marocain prévoit de transporter de six à huit millions de voyageurs par an contre deux millions aujourd'hui sur le même axe.
Parallèlement à la pose de la première traverse, l'ONCF et son homologue française la SNCF ont signé un protocole d'accord préliminaire pour la création d'un institut de formation aux métiers ferroviaires communs.
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