
Antonio Costa, 54 ans, ancien maire de Lisbonne nommé Premier ministre (photo UE/Boulougouris)
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PORTUGAL. Le chef de l’état portugais a mis fin à un suspens de presque deux mois. Il a nommé le leader socialiste Antonio Costa Premier ministre mardi 24 novembre, et chargé celui-ci de former un gouvernement.
A la suite des législatives du 4 octobre dernier, Pedro Passos Coelho, Premier ministre sortant et dont la coalition était arrivée en tête en nombre de voix, avait été chargé de former le gouvernement. Mais, minoritaire à l’assemblée, ce gouvernement a fait l’objet d’une motion de censure. Le président de la République a alors pris son temps pour désigner Antonio Costa comme successeur de Passos Coelho.
L’alliance passée par les socialistes avec le Parti Communiste, les Verts et le Bloc de Gauche (extrême gauche, sensibilité Syriza) est inédite au Portugal. Cette union de la gauche lusitanienne a fait l’objet d’accords bilatéraux.
Les socialistes affirment qu’un virage a été pris, pour marquer la fin de l’austérité absolue. Le PS a intégré dans son programme quelques-unes des exigences du PCP et du BE (bloc de gauche) avec la suppression des impôts exceptionnels imposés dans le cadre de l’austérité. Le budget modifié prévoit une augmentation des dépenses, compensée théoriquement par l’accroissement des recettes (mesures de relance de l’économie avec le soutien aux entreprises pour favoriser l’embauche).
Les socialistes qui devraient gouverner seuls ont confirmé vouloir honorer les engagements du Portugal auprès de Bruxelles de revenir en dessous des 3 % de déficit public. D’une manière générale, le futur gouvernement respectera tous les traités internationaux que le Portugal a signé.
Après 4 ans d’austérité imposée par la troïka (FMI, Union Européenne et Banque Européenne) contre un prêt de 78 mrds €, les portugais aspirent à un retour à la sérénité et au plein emploi.
L’opposition maintient ses doutes quant à la stabilité réelle d’un gouvernement d’Union de la Gauche, entre des socialistes centristes et des tenants d’une réforme en profondeur des politiques européennes. La nomination des ministres et l’entrée en fonction du gouvernement socialiste devraient être accélérées : la priorité étant de fournir à l’Union Européenne qui le réclame un projet de budget pour 2016.
A la suite des législatives du 4 octobre dernier, Pedro Passos Coelho, Premier ministre sortant et dont la coalition était arrivée en tête en nombre de voix, avait été chargé de former le gouvernement. Mais, minoritaire à l’assemblée, ce gouvernement a fait l’objet d’une motion de censure. Le président de la République a alors pris son temps pour désigner Antonio Costa comme successeur de Passos Coelho.
L’alliance passée par les socialistes avec le Parti Communiste, les Verts et le Bloc de Gauche (extrême gauche, sensibilité Syriza) est inédite au Portugal. Cette union de la gauche lusitanienne a fait l’objet d’accords bilatéraux.
Les socialistes affirment qu’un virage a été pris, pour marquer la fin de l’austérité absolue. Le PS a intégré dans son programme quelques-unes des exigences du PCP et du BE (bloc de gauche) avec la suppression des impôts exceptionnels imposés dans le cadre de l’austérité. Le budget modifié prévoit une augmentation des dépenses, compensée théoriquement par l’accroissement des recettes (mesures de relance de l’économie avec le soutien aux entreprises pour favoriser l’embauche).
Les socialistes qui devraient gouverner seuls ont confirmé vouloir honorer les engagements du Portugal auprès de Bruxelles de revenir en dessous des 3 % de déficit public. D’une manière générale, le futur gouvernement respectera tous les traités internationaux que le Portugal a signé.
Après 4 ans d’austérité imposée par la troïka (FMI, Union Européenne et Banque Européenne) contre un prêt de 78 mrds €, les portugais aspirent à un retour à la sérénité et au plein emploi.
L’opposition maintient ses doutes quant à la stabilité réelle d’un gouvernement d’Union de la Gauche, entre des socialistes centristes et des tenants d’une réforme en profondeur des politiques européennes. La nomination des ministres et l’entrée en fonction du gouvernement socialiste devraient être accélérées : la priorité étant de fournir à l’Union Européenne qui le réclame un projet de budget pour 2016.