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SYRIE. Dans son rapport annuel,"Un Etat détruit et des personnes déplacées", le Réseau syrien pour les droits de l'homme (SNHR) indique l'émission de quatre-vingt sept notices sur plusieurs types de violations importantes des droits de l'homme intervenues en 2019. Ces documents s'appuient sur 242 récits à la première personne de victimes blessées dans des attaques et d'autres survivants (ambulanciers, paramédicaux, familles de victimes).
Selon les chiffres qu'il publie jeudi 23 janvier 2020, 3 364 civils, dont 842 enfants et 486 femmes adultes, ont été tués en 2019 en Syrie. Parmi eux, les forces du régime syrien seraient responsables de la mort de 1 497 civils, dont 371 enfants et 224 femmes. L'ONG créée en juin 2011 accuse le régime syrien de quarante-trois massacres. Les alliés russes seraient eux coupables du décès de 452 civils dont 112 enfants et 71 enfants au cours de vingt-deux opérations. Les islamistes extrémistes auraient tués quarante-neuf civils (dont quarante-cinq par le groupe Hay'at Tahrir al Sham), le Parti islamique du Turkestan, quatre civils et les Forces démocratiques syriennes (opposition) animées par les Kurdes 164 (dont 50 enfants et 15 femmes). La coalition dirigée par les Etats-Unis serait elle coupable de trois massacres durant lesquels soixante-huit civils, dont vingt enfants et dix-sept femmes, auraient péri. Les auteurs de 1019 décès (dont 264 enfants et 149 femmes) n'ont pas pu être identifiés.
Selon les chiffres qu'il publie jeudi 23 janvier 2020, 3 364 civils, dont 842 enfants et 486 femmes adultes, ont été tués en 2019 en Syrie. Parmi eux, les forces du régime syrien seraient responsables de la mort de 1 497 civils, dont 371 enfants et 224 femmes. L'ONG créée en juin 2011 accuse le régime syrien de quarante-trois massacres. Les alliés russes seraient eux coupables du décès de 452 civils dont 112 enfants et 71 enfants au cours de vingt-deux opérations. Les islamistes extrémistes auraient tués quarante-neuf civils (dont quarante-cinq par le groupe Hay'at Tahrir al Sham), le Parti islamique du Turkestan, quatre civils et les Forces démocratiques syriennes (opposition) animées par les Kurdes 164 (dont 50 enfants et 15 femmes). La coalition dirigée par les Etats-Unis serait elle coupable de trois massacres durant lesquels soixante-huit civils, dont vingt enfants et dix-sept femmes, auraient péri. Les auteurs de 1019 décès (dont 264 enfants et 149 femmes) n'ont pas pu être identifiés.
Le Conseil de sécurité en accusation
Parallèlement, le SNHR indique la mort d'au moins 305 personnes sous la torture dont 275 entre les mains des forces du régime syrien, treize de celles des Forces démocratiques syriennes, quatre de celles de Hay'at Tahrir al Shaam, autant dans les centres de détention de l'opposition armée et neuf autres dont les coupables ne sont pas connus.
"Le plus grave que les Syriens aient connu en 2019 a été la continuation de violations horribles pour la huitième année consécutive, avec des zones supplémentaires soumises à des bombardements, des destructions et des déplacements. Cette crise syrienne, qui inclue les crimes commis contre l'humanité et contre le peuple syrien, représente une terrible tache sur l'histoire contemporaine de l'humanité, d'autant plus que, malgré le massacre qui dure depuis de nombreuses années et qui est documenté dans de nombreux rapports, le Conseil de sécurité n'a pris aucune action pour y mettre fin, et aucune coalition internationale civilisée n'a été formée pour protéger les civils en dehors du Conseil de sécurité, même après son incapacité totale à remplir ses fonctions", note amèrement Fadel Abdul Ghany, président du SNHR.
Le document de cent pages recense également les événements majeurs survenus en Syrie durant cette année 2019, inclue des comparaisons annuelles des violations des droits de l'homme et évalue les retombées du conflit sur la répartition du pays entre belligérants. Ainsi, le SNHR constate une expansion significative des zones contrôlées par l'alliance composée de la Syrie, la Russie et l'Iran. Et ce aux dépens de l'Etat islamique et des Forces démocratiques syriennes dominées par les Kurdes.
Près d'un million de Syriens ont fait l'objet de déplacements forcés.
Voir le rapport "Un Etat détruit et des personnes déplacées"
"Le plus grave que les Syriens aient connu en 2019 a été la continuation de violations horribles pour la huitième année consécutive, avec des zones supplémentaires soumises à des bombardements, des destructions et des déplacements. Cette crise syrienne, qui inclue les crimes commis contre l'humanité et contre le peuple syrien, représente une terrible tache sur l'histoire contemporaine de l'humanité, d'autant plus que, malgré le massacre qui dure depuis de nombreuses années et qui est documenté dans de nombreux rapports, le Conseil de sécurité n'a pris aucune action pour y mettre fin, et aucune coalition internationale civilisée n'a été formée pour protéger les civils en dehors du Conseil de sécurité, même après son incapacité totale à remplir ses fonctions", note amèrement Fadel Abdul Ghany, président du SNHR.
Le document de cent pages recense également les événements majeurs survenus en Syrie durant cette année 2019, inclue des comparaisons annuelles des violations des droits de l'homme et évalue les retombées du conflit sur la répartition du pays entre belligérants. Ainsi, le SNHR constate une expansion significative des zones contrôlées par l'alliance composée de la Syrie, la Russie et l'Iran. Et ce aux dépens de l'Etat islamique et des Forces démocratiques syriennes dominées par les Kurdes.
Près d'un million de Syriens ont fait l'objet de déplacements forcés.
Voir le rapport "Un Etat détruit et des personnes déplacées"