
En vingt ans de rénovation urbaine, l'EPA d'Euroméditerranée a acquis une solide expérience (photo : Caroline Garcia)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. Tirana 2030 en Albanie, Ghardaïa en Algérie, Alexandrie en Égypte, le Grand port de Malaga en Espagne, ou encore les Berges du lac à Tunis. Au total, les pays méditerranéens connaissent actuellement une trentaine de grandes opérations d'aménagement urbain. Elles sont toutes uniques, mais toutes doivent résoudre des problèmes juridiques, financiers, environnementaux, techniques...
C'est pourquoi l'Agence des villes et territoires méditerranéens durables (Avitem) et l’Établissement Public d'Aménagement Euroméditerranée (Epaem) ont décidé de réanimer le Réseau des aménageurs, structure informelle créée en 2009 et en sommeil depuis deux ans. Une dizaine de délégations d'aménageurs des trois rives de la Méditerranée, mais aussi les grands bailleurs de fonds qui interviennent sur cette zone se retrouvent donc à Marseille les 17 et 18 décembre 2018.
C'est pourquoi l'Agence des villes et territoires méditerranéens durables (Avitem) et l’Établissement Public d'Aménagement Euroméditerranée (Epaem) ont décidé de réanimer le Réseau des aménageurs, structure informelle créée en 2009 et en sommeil depuis deux ans. Une dizaine de délégations d'aménageurs des trois rives de la Méditerranée, mais aussi les grands bailleurs de fonds qui interviennent sur cette zone se retrouvent donc à Marseille les 17 et 18 décembre 2018.
Parler le même langage
Objectif numéro un, partager les expériences. Il ne s'agit pas de rédiger un livre de recettes, mais de définir des modèles, des démarches. Pour cela, huit projets sont présentés à Marseille : Tirana (Albanie), le Ksar Tafilelt de Ghardaïa (Algérie), les berges du Lac de Tunis (Tunisie), des projets de l’agence urbaine de Tétouan et de l’Eco-cité de Zénata (Maroc), Euroméditerranée, Sagrera Alta Velocitat de Barcelone (Espagne), la réhabilitation du district du coton à Alexandrie (Égypte). Chaque aménageur va détailler son organisation, identifier les écueils qu'il a rencontré et expliquer comment il les a contourné.
Les aménageurs vont également pouvoir discuter avec les grands bailleurs de fonds internationaux, à l'image de la BEI ou de l'AFD. Des interlocuteurs essentiels dans la conduite de ces grands projets, mais qui financent habituellement des infrastructures précises et non pas des dossiers aussi globaux. Il faut donc apprendre à parler le même langage.
Les aménageurs vont également pouvoir discuter avec les grands bailleurs de fonds internationaux, à l'image de la BEI ou de l'AFD. Des interlocuteurs essentiels dans la conduite de ces grands projets, mais qui financent habituellement des infrastructures précises et non pas des dossiers aussi globaux. Il faut donc apprendre à parler le même langage.