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MEDITERRANEE. Les pays méditerranéens apprécient l'avion français Rafale. Emmanuel Macron est ainsi actuellement en Croatie (24/25 novembre) pour conclure la vente de douze Rafale d'occasion. Un contrat d'un milliard d'euros, avec des livraisons prévues en 2023 et 2025. Dassault formera les pilotes croates et travaillera avec des entreprises locales pour la maintenance des chasseurs bombardiers.
La Grèce, en dépit de ses graves problèmes d'endettement, a acheté en janvier 2021 dix-huit Rafales pour 2,3 milliards d'euros (dix-huit d'occasion et six neufs).
La Grèce, en dépit de ses graves problèmes d'endettement, a acheté en janvier 2021 dix-huit Rafales pour 2,3 milliards d'euros (dix-huit d'occasion et six neufs).
Des contrebandiers
Mais c'est en Égypte que la France fait les meilleurs affaires avec le Rafale. Le maréchal al-Sissi, qui tient les rênes de son pays d'une main de fer depuis un coup d’État en 2013, a déjà signé pour vingt-quatre appareils.
Il vient d'en rajouter trente de plus sur la liste, avec également des missiles, de la formation... bref une rallonge de quatre milliards d'euros tout de même. Un achat à crédit garantit par l’État français. Il faut dire que les deux gouvernements travaillent main dans la main pour la « sécurité » dans la région et la lutte contre le terrorisme.
Le maréchal al-Sissi a une notion très large du terrorisme qui englobe ses opposants politiques et les bédouins qui font du trafic. Les médias Disclose, Télérama et Antenne 2 publient actuellement une enquête choc. Avec la bénédiction du gouvernement français, trois entreprise de l'hexagone, Nexa Technologies, Ercom-Suneris et Dassault Systèmes, ont vendu des outils de surveillance numérique massive au maréchal al-Sissi. Ces technologies permettent aux services de répression du dictateur (il y aurait 60 000 prisonniers politiques dans les geôles égyptiennes selon les ONG) de surveiller le net, d'écouter les conversations téléphoniques, de géolocaliser les téléphones mobiles et d'exploiter la masse de ces informations via un moteur de recherche.
Mieux, la France a « prêté » des militaires et le matériel qui va avec pour une surveillance aérienne de l'ouest égyptien (frontière commune entre l’Égypte et la Libye). Officiellement pour empêcher l'intrusion de terroristes jihadistes. Dans la réalité, les militaires se sont très vite aperçu que leur surveillance aérienne ne concernait que des contrebandiers que l'aviation égyptienne bombardait dès que les soldats français signalaient un convoi. Alertées, les autorités françaises n'ont jamais stoppé la mission selon les trois médias.
Hors Méditerranée, le fan-club des Rafales pourrait s'étoffer dans les prochains mois. Avec là aussi des clients solvables mais que font peu de zèle en matière de respect des droits de l'homme. Après le Qatar (trente-six avions), les Émirats arabes unis hésitent à en acheter une soixantaine, l'Inde cent-dix (elle en possède déjà une quarantaine), l'Indonésie trente-six.
Il vient d'en rajouter trente de plus sur la liste, avec également des missiles, de la formation... bref une rallonge de quatre milliards d'euros tout de même. Un achat à crédit garantit par l’État français. Il faut dire que les deux gouvernements travaillent main dans la main pour la « sécurité » dans la région et la lutte contre le terrorisme.
Le maréchal al-Sissi a une notion très large du terrorisme qui englobe ses opposants politiques et les bédouins qui font du trafic. Les médias Disclose, Télérama et Antenne 2 publient actuellement une enquête choc. Avec la bénédiction du gouvernement français, trois entreprise de l'hexagone, Nexa Technologies, Ercom-Suneris et Dassault Systèmes, ont vendu des outils de surveillance numérique massive au maréchal al-Sissi. Ces technologies permettent aux services de répression du dictateur (il y aurait 60 000 prisonniers politiques dans les geôles égyptiennes selon les ONG) de surveiller le net, d'écouter les conversations téléphoniques, de géolocaliser les téléphones mobiles et d'exploiter la masse de ces informations via un moteur de recherche.
Mieux, la France a « prêté » des militaires et le matériel qui va avec pour une surveillance aérienne de l'ouest égyptien (frontière commune entre l’Égypte et la Libye). Officiellement pour empêcher l'intrusion de terroristes jihadistes. Dans la réalité, les militaires se sont très vite aperçu que leur surveillance aérienne ne concernait que des contrebandiers que l'aviation égyptienne bombardait dès que les soldats français signalaient un convoi. Alertées, les autorités françaises n'ont jamais stoppé la mission selon les trois médias.
Hors Méditerranée, le fan-club des Rafales pourrait s'étoffer dans les prochains mois. Avec là aussi des clients solvables mais que font peu de zèle en matière de respect des droits de l'homme. Après le Qatar (trente-six avions), les Émirats arabes unis hésitent à en acheter une soixantaine, l'Inde cent-dix (elle en possède déjà une quarantaine), l'Indonésie trente-six.