
Cérémonie de remise du prix Nobel (photo Nobel/Alexander Mahmoud)
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TUNISIE. Syndicat UGTT, organisation patronale Utica, Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) et Ordre des avocats. En octobre 2013, ils lançaient le "dialogue national" dans une Tunisie qui n'arrivait pas à digérer sa révolution de Jasmin de 2011 et menaçait de ne pas connaître la démocratie promise. Leur détermination a permis de persuader les islamistes d'Ennahda au pouvoir et l'opposition de trouver une issue pour sauver le pays plongé dans la crise politique et sociale. Le tout sous fond de terrorisme avec l'assassinat de l'avocat Chokri Belaïd et du député de l'assemblée constitutante Mohamed Brahmi, deux personnalités de la gauche laïque.
Vendredi 9 octobre 2015, le comité norvégien a désigné ce quartet, donc la société civile tunisienne, pour le prix Nobel de la Paix. Leur action a mené à une feuille de route pour sortir de la crise et au départ volontaire des islamistes d'Ennahda du pouvoir suivi de la nomination de Mehdi Jomaâ au poste de premier ministre. Un gouvernement indépendant constitué de technocrates prépare alors une nouvelle constitution (janvier 2014) et les élections législatives qui interviendront le 26 octobre 2014 et verront la victoire du parti Nidaa Tounes. Béjà Caïd Essebsi devient alors président d'une Tunisie aux valeurs démocratiques.
Le comité du prix Nobel justifie son choix par "la contribution décisive du quartet du dialogue national à l'édification d'une démocratie pluraliste en Tunisie dans le sillage de la révolution de Jasmin de 2011."
Vendredi 9 octobre 2015, le comité norvégien a désigné ce quartet, donc la société civile tunisienne, pour le prix Nobel de la Paix. Leur action a mené à une feuille de route pour sortir de la crise et au départ volontaire des islamistes d'Ennahda du pouvoir suivi de la nomination de Mehdi Jomaâ au poste de premier ministre. Un gouvernement indépendant constitué de technocrates prépare alors une nouvelle constitution (janvier 2014) et les élections législatives qui interviendront le 26 octobre 2014 et verront la victoire du parti Nidaa Tounes. Béjà Caïd Essebsi devient alors président d'une Tunisie aux valeurs démocratiques.
Le comité du prix Nobel justifie son choix par "la contribution décisive du quartet du dialogue national à l'édification d'une démocratie pluraliste en Tunisie dans le sillage de la révolution de Jasmin de 2011."