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QATAR / FRANCE. Une vente en entraîne une autre... Les délais de livraison s'allongeant à chaque nouvelle commande de Rafale, les acheteurs accélèrent leurs prises de décisions. Après l'Égypte en février 2015, l'Inde en avril, le Qatar signera lundi 4 mai 2015 un contrat portant sur l'achat de vingt quatre Rafale. Les premiers appareils décolleront en 2017.
« Le président de la République s’est entretenu hier (ndlr mercredi 29 avril 2015) avec Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, Émir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale. À l’invitation de Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le président de la République se rendra à Doha le 4 mai afin d’assister à la signature des contrats entre les sociétés Dassault Aviation et MBDA d’une part, et l’Etat du Qatar d’autre part, ainsi qu’à celle de l’accord intergouvernemental qui encadrera la coopération entre nos deux pays » précise l'Élysée dans un communiqué de presse publié jeudi 30 avril 2015.
Cette vente d'un montant de 6,3 mrds € profitera bien sûr en premier lieu à Dassault, mais également à Thales, qui réalise l'électronique de l'avion, et au motoriste Snecma. La France devra former trente-six pilotes et une centaine de mécaniciens qataris.
La stratégie de VRP de luxe de Jean-Yves Le Drian, semble porter ses fruits. Le ministre français de la Défense a fait pas moins de dix déplacements en deux ans au Qatar pour finalement signer l'accord le 21 avril 2015 à Doha. Les nombreux conflits qui agitent la Méditerranée et le Moyen Orient expliquent également l'accélération des signatures de l'Égypte et du Qatar.
D'autres pays pourraient leur emboîter le pas comme les Émirats Arabes Unis ou la Malaisie.
Lire aussi : Les dessous politiques et stratégiques de la vente du Rafale à l’Égypte par la France