
Les négociations avec les opérateurs de terminaux devraient durer jusqu'à fin juin 2009. (Photo NBC)
FRANCE. 12 voix pour, 2 contre et 3 abstentions. Le Conseil de surveillance du Grand port Maritime de Marseille a adopté le Projet stratégique pour les cinq années à venir. Avec ce vote, le port entre désormais dans la phase concrète de la réforme puisqu’il peut recevoir les marques d’intérêt des opérateurs.
« Nous avons trois mois pour négocier les transferts de gré à gré des personnels, des engins et discuter du prix des outillages», a indiqué Jean-Claude Terrier, président du directoire désormais épaulé au sein de cette instance par Jean-Pierre Billat, Chantal Helman et Renaud Spazzi.
Le port a trois mois pour négocier mais deux ans pour réaliser les transferts effectifs des agents et de l’outillage.
A présent en capacité de lancer des appels à projets, le port va commencer par rechercher un opérateur pour exploiter l’ancien terminal fruitier de Marseille et ses terre-pleins de 10 ha et deux postes à quai, destinés à des trafics conventionnels.
« Nous avons trois mois pour négocier les transferts de gré à gré des personnels, des engins et discuter du prix des outillages», a indiqué Jean-Claude Terrier, président du directoire désormais épaulé au sein de cette instance par Jean-Pierre Billat, Chantal Helman et Renaud Spazzi.
Le port a trois mois pour négocier mais deux ans pour réaliser les transferts effectifs des agents et de l’outillage.
A présent en capacité de lancer des appels à projets, le port va commencer par rechercher un opérateur pour exploiter l’ancien terminal fruitier de Marseille et ses terre-pleins de 10 ha et deux postes à quai, destinés à des trafics conventionnels.
Transfert du personnel et des outillages avant 2011

Le terminal de Mourepiane, toujours en grève, n'échappera pas à la privatisation. (Photo NBC)
Quelque 650 agents sont potentiellement « privatisables » sur les 1500 salariés du port. Au rang des activités qui vont désormais passer sous la coupe du privé, les terminaux à conteneurs et les activités de vracs solides. La seule exception étant les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra (200 agents) qui seront filialisés. M. Terrier invoquant l’intérêt national et l’article L 103-2 de la loi du 4 juillet 2008 qui fait référence aux activités stratégiques.
Pour la maintenance, le port a retenu le principe de « l’externalisation avec des aménagements en fonction des spécificités des bassins », a souligné Jean-Claude Terrier. Une prise de participation minoritaire du GPMM serait ainsi envisagée.
Pour la maintenance, le port a retenu le principe de « l’externalisation avec des aménagements en fonction des spécificités des bassins », a souligné Jean-Claude Terrier. Une prise de participation minoritaire du GPMM serait ainsi envisagée.
Le départ de Boluda a entraîné une révision du document
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Les activités voyageurs (40 agents) et réparation navale (60 agents) resteront dans le giron du GPMM. Le port a dû réviser sa copie dans ce secteur suite au départ du groupe Boluda de Marseille et à la liquidation de sa filiale UNM mais également à la demande du Conseil de Développement portuaire.
Les 28 professionnels de la place portuaire (sur les 40 membres du CDP) réunis le 26 mars dernier ont souhaité conserver une réparation navale industrielle. Ils ont également critiqué la méthode suivie par le GPMM pour mener à bien cette étude stratégique, estimant que « le port devait mieux définir le périmètre de transfert aux opérateurs », a expliqué Patrick Daher, président du Conseil de surveillance.
N’ayant qu’un avis consultatif, le Conseil n’a fait qu'« intégrer une partie des recommandations », a précisé Jean-Claude Terrier.
Les 28 professionnels de la place portuaire (sur les 40 membres du CDP) réunis le 26 mars dernier ont souhaité conserver une réparation navale industrielle. Ils ont également critiqué la méthode suivie par le GPMM pour mener à bien cette étude stratégique, estimant que « le port devait mieux définir le périmètre de transfert aux opérateurs », a expliqué Patrick Daher, président du Conseil de surveillance.
N’ayant qu’un avis consultatif, le Conseil n’a fait qu'« intégrer une partie des recommandations », a précisé Jean-Claude Terrier.