
L'ancien président Ben Ali avait fui son pays après la Révolution de Jasmin (photo : F.Dubessy)
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TUNISIE. Plusieurs informations en provenance de la presse tunisienne et internationale font état depuis quelques heures d'une hospitalisation de Zine el-Abidine Ben Ali (83 ans) à Djeddah en Arabie saoudite où il se trouve en exil après vingt-trois ans au pouvoir.
Agé de quatre-vingt-trois ans, l'ancien président tunisien, qui avait fui son pays le 14 janvier 2011 après la révolution de Jasmin, a été depuis condamné par contumace, à travers deux procès, à cinquante-cinq ans de prison cumulés sur plusieurs chefs d'accusation comme la corruption, la torture, le meurtre et le pillage.
Interrogé par la radio Oxygène FM, son avocat Mounir Bel Salha a indiqué que Zine el-Abidine Ben Ali se trouvait dans un état critique. "Il n'est pas mort, mais son état de santé est mauvais. Il est sorti de l'hôpital et se soigne actuellement chez lui. Son état de santé se stabilise", précisait-il.
Réagissant à cette situation sur la chaîne Hannibal TV, Youssef Chahed, premier ministre en pleine campagne pour l'élection présidentielle qui se déroulera dimanche 15 septembre 2019, s'est engagé à l'accueillir. "Je donnerais mon feu vert pour son retour. C'est un cas humanitaire. S'il est malade, comme le disent les rumeurs, il peut rentrer dans son pays comme tout Tunisien", précise-t-il, tout en ajoutant, "S'il veut rentrer pour être enterré ici, je donne mon feu vert."
Agé de quatre-vingt-trois ans, l'ancien président tunisien, qui avait fui son pays le 14 janvier 2011 après la révolution de Jasmin, a été depuis condamné par contumace, à travers deux procès, à cinquante-cinq ans de prison cumulés sur plusieurs chefs d'accusation comme la corruption, la torture, le meurtre et le pillage.
Interrogé par la radio Oxygène FM, son avocat Mounir Bel Salha a indiqué que Zine el-Abidine Ben Ali se trouvait dans un état critique. "Il n'est pas mort, mais son état de santé est mauvais. Il est sorti de l'hôpital et se soigne actuellement chez lui. Son état de santé se stabilise", précisait-il.
Réagissant à cette situation sur la chaîne Hannibal TV, Youssef Chahed, premier ministre en pleine campagne pour l'élection présidentielle qui se déroulera dimanche 15 septembre 2019, s'est engagé à l'accueillir. "Je donnerais mon feu vert pour son retour. C'est un cas humanitaire. S'il est malade, comme le disent les rumeurs, il peut rentrer dans son pays comme tout Tunisien", précise-t-il, tout en ajoutant, "S'il veut rentrer pour être enterré ici, je donne mon feu vert."