
Saad Hariri va pouvoir quitter l'Arabie Saoudite. Photo DR.
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
LIBAN/FRANCE. Réfugié ? Convoqué ? Enlevé ? Personne ne peut encore qualifier l'arrivée du Premier ministre libanais Saad Hariri en Arabie Saoudite. Une seule chose semble sûre, il atterrira en France samedi 18 novembre, pour être reçu par le Président français, Emmanuel Macron. Cette « exfiltration » concernera-t-elle également sa famille ? C'est probable mais pas certain.
Il semble que Saad Hariri ait gagné l'Arabie Saoudite en toute liberté, mais sur demande express du prince héritier saoudien Mohamad Ben Salman. Selon plusieurs médias occidentaux, son avion aurait été encerclé par la police saoudienne à son arrivée, son téléphone confisqué. Il a ensuite annoncé sa démission le 4 novembre depuis Ryad, au cours d'une allocution télévisée où il apparaissait fatigué, apeuré disent certains libanais.
Pour le président du Liban, Michel Aoun, il ne fait aucun doute que la démission de son premier ministre à la double nationalité libanaise et saoudienne soit forcée, tout comme son séjour en Arabie Saoudite.
Une fois de plus, le Liban sert de ring de boxe aux puissants de ce monde, en l’occurrence dans ce cas à l'Arabie Saoudite et son allié les États Unis, face à l'Iran. Historiquement très liée au Liban, la France tente de tirer le pays du Cèdre de ce mauvais pas en jouant comme elle le peut les médiatrices. Car la situation sent la poudre et la Méditerranée n'a vraiment pas besoin d'une nouvelle guerre au Liban.
L'expansionnisme iranien et l'activisme de son bras armé le Hezbollah pourraient demain permettre à l'Iran de plus ou moins contrôler le Liban, l'Irak, la Syrie, voir le Yémen. Face à son ennemi, l'administration Trump pèse de tout son poids pour que s'opère un rapprochement entre Israël et l'Arabie Saoudite. Avec comme objectif un conflit armé que semblent souhaiter Donald Trump et Mohamad Ben Salman, tous deux prêts à tout pour contrer l'Iran.
Il semble que Saad Hariri ait gagné l'Arabie Saoudite en toute liberté, mais sur demande express du prince héritier saoudien Mohamad Ben Salman. Selon plusieurs médias occidentaux, son avion aurait été encerclé par la police saoudienne à son arrivée, son téléphone confisqué. Il a ensuite annoncé sa démission le 4 novembre depuis Ryad, au cours d'une allocution télévisée où il apparaissait fatigué, apeuré disent certains libanais.
Pour le président du Liban, Michel Aoun, il ne fait aucun doute que la démission de son premier ministre à la double nationalité libanaise et saoudienne soit forcée, tout comme son séjour en Arabie Saoudite.
Une fois de plus, le Liban sert de ring de boxe aux puissants de ce monde, en l’occurrence dans ce cas à l'Arabie Saoudite et son allié les États Unis, face à l'Iran. Historiquement très liée au Liban, la France tente de tirer le pays du Cèdre de ce mauvais pas en jouant comme elle le peut les médiatrices. Car la situation sent la poudre et la Méditerranée n'a vraiment pas besoin d'une nouvelle guerre au Liban.
L'expansionnisme iranien et l'activisme de son bras armé le Hezbollah pourraient demain permettre à l'Iran de plus ou moins contrôler le Liban, l'Irak, la Syrie, voir le Yémen. Face à son ennemi, l'administration Trump pèse de tout son poids pour que s'opère un rapprochement entre Israël et l'Arabie Saoudite. Avec comme objectif un conflit armé que semblent souhaiter Donald Trump et Mohamad Ben Salman, tous deux prêts à tout pour contrer l'Iran.