Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Président tunisien veut des députés indépendants des partis politiques
-
La Cnuced s'alarme de l'augmentation du chômage et de la pauvreté en Palestine
ISRAËL. A un mois des élections législatives anticipées du 9 avril 2019 en Israël, le Procureur général Avichai Mandelblit veut inculper le principal candidat, Benjamin Netanyahou. En décembre 2018, la police israélienne l'avait demandé pour lui mais également sa femme Sara.
Le premier ministre israélien est accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans une affaire dite "dossier 4000". Depuis trois ans, cette épée de Damoclès le menace. Benjamin Netanyahou est soupçonné d'avoir troqué des faveurs gouvernementales (concessions réglementaires) contre une couverture favorable de son action par le site d'information Walla, alors à l'époque propriété de Shaul Elovitch via Bezeq, groupe de télécommunications israélien (téléphonie et internet).
Mais ce n'est pas tout. La justice veut aussi l'inculper pour fraude et abus de confiance dans deux autres dossiers. L'"affaire 1000" porte sur des cadeaux (235 000 € de cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux) offerts au Premier ministre par plusieurs personnalités en contrepartie d'appuis financiers ou de services personnels. L'"affaire 2000" concerne, elle, un pacte secret avec le propriétaire du quotidien Yedioth Ahronoth pour une bonne couverture contre l'affaiblissement du soutien financier d'un autre journal concurrent, Israel Hayhom.
Au pouvoir depuis près de treize ans, le chef du Likoud (droite) brigue un cinquième mandat. Si elle intervenait - des discussions vont avoir lieu entre Avichai Mandelblit et l'intéressé avant toute prise de décision définitive - son inculpation ne remettrait pas en cause, juridiquement parlant, sa candidature ni même une nouvelle nomination au poste de Premier ministre.
Jeudi 28 mars 2019, la Cour suprême israélienne a rejeté une requête de son parti demandant à ne pas diffuser la décision du Procureur général prétextant une ingérence dans la campagne électorale.
Le premier ministre israélien est accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans une affaire dite "dossier 4000". Depuis trois ans, cette épée de Damoclès le menace. Benjamin Netanyahou est soupçonné d'avoir troqué des faveurs gouvernementales (concessions réglementaires) contre une couverture favorable de son action par le site d'information Walla, alors à l'époque propriété de Shaul Elovitch via Bezeq, groupe de télécommunications israélien (téléphonie et internet).
Mais ce n'est pas tout. La justice veut aussi l'inculper pour fraude et abus de confiance dans deux autres dossiers. L'"affaire 1000" porte sur des cadeaux (235 000 € de cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux) offerts au Premier ministre par plusieurs personnalités en contrepartie d'appuis financiers ou de services personnels. L'"affaire 2000" concerne, elle, un pacte secret avec le propriétaire du quotidien Yedioth Ahronoth pour une bonne couverture contre l'affaiblissement du soutien financier d'un autre journal concurrent, Israel Hayhom.
Au pouvoir depuis près de treize ans, le chef du Likoud (droite) brigue un cinquième mandat. Si elle intervenait - des discussions vont avoir lieu entre Avichai Mandelblit et l'intéressé avant toute prise de décision définitive - son inculpation ne remettrait pas en cause, juridiquement parlant, sa candidature ni même une nouvelle nomination au poste de Premier ministre.
Jeudi 28 mars 2019, la Cour suprême israélienne a rejeté une requête de son parti demandant à ne pas diffuser la décision du Procureur général prétextant une ingérence dans la campagne électorale.