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PORTUGAL. Après un nouveau trimestre en berne (-74 M€), la Caixa Geral de Deposito, première banque du Portugal, va sans doute enregistrer une cinquième année de pertes. Au total, depuis 2011, la banque portugaise a vu s’envoler 2 mrds€.
Le premier ministre portugais Antonio Costa a annoncé, samedi 28 mai 2016, que l’Etat apportera son aide à une recapitalisation. Cette assistance se monterait à 4 mrds€.
La Caixa Geral de Deposito s’ajoute à la longue liste des institutions financières en difficulté depuis la crise financière de 2008. Au Portugal, il s’agit de la deuxième banque, après Banif, six mois auparavant. Le gouvernement Portugais avait là aussi apporté son aide à hauteur de 2,3 mrds €. Cet argent avait servi à racheter les actifs à risque alors que les actifs sains avaient trouvé repreneurs chez Santander Totta, filiale de Santander Espagne.
Le premier ministre portugais Antonio Costa a annoncé, samedi 28 mai 2016, que l’Etat apportera son aide à une recapitalisation. Cette assistance se monterait à 4 mrds€.
La Caixa Geral de Deposito s’ajoute à la longue liste des institutions financières en difficulté depuis la crise financière de 2008. Au Portugal, il s’agit de la deuxième banque, après Banif, six mois auparavant. Le gouvernement Portugais avait là aussi apporté son aide à hauteur de 2,3 mrds €. Cet argent avait servi à racheter les actifs à risque alors que les actifs sains avaient trouvé repreneurs chez Santander Totta, filiale de Santander Espagne.
Exemple de l'Italie
Pour injecter de l’argent dans la recapitalisation de sa banque, le gouvernement doit d’abord obtenir l’approbation de Bruxelles. La réglementation de l’Europe prévoit le sauvetage des banques par ses actionnaires, et non par l’Etat, une solution qui enfreindrait les règles de la libre concurrence.
Le Portugal cherche une solution pour contourner ces directives européennes. Le président de la Banque centrale du Portugal, Carlos Costa surveille le mécanisme que met en place l’Italie. Il s’agit d’un fonds d’investissement non public de 4,3 mrds€ pour recapitaliser les banques en difficulté.
La Commission européenne (CE) a approuvé le 10 février 2016 « les mesures de gestion d’actifs dépréciés prises par l’Italie en faveur du secteur bancaire ». « Lorsqu'un État membre intervient comme le ferait un investisseur privé, et qu'il perçoit pour le risque supporté une rémunération qu'un investisseur privé aurait acceptée, une telle intervention ne constitue pas une aide d’État » a déclaré la Commission à ce propos.
Le sauvetage de la banque portugaise intervient dans un contexte économique difficile. Le Portugal a atteint un déficit public de 4,4% de son PIB et compte une dette de 129% de son PIB, ce qui ne correspond pas aux efforts demandés par la CE. Mais la Commission européenne a toutefois décidé le 18 mai 2016 de ne pas infliger une sanction au Portugal et de reporter son jugement au mois de juillet.
Le Portugal cherche une solution pour contourner ces directives européennes. Le président de la Banque centrale du Portugal, Carlos Costa surveille le mécanisme que met en place l’Italie. Il s’agit d’un fonds d’investissement non public de 4,3 mrds€ pour recapitaliser les banques en difficulté.
La Commission européenne (CE) a approuvé le 10 février 2016 « les mesures de gestion d’actifs dépréciés prises par l’Italie en faveur du secteur bancaire ». « Lorsqu'un État membre intervient comme le ferait un investisseur privé, et qu'il perçoit pour le risque supporté une rémunération qu'un investisseur privé aurait acceptée, une telle intervention ne constitue pas une aide d’État » a déclaré la Commission à ce propos.
Le sauvetage de la banque portugaise intervient dans un contexte économique difficile. Le Portugal a atteint un déficit public de 4,4% de son PIB et compte une dette de 129% de son PIB, ce qui ne correspond pas aux efforts demandés par la CE. Mais la Commission européenne a toutefois décidé le 18 mai 2016 de ne pas infliger une sanction au Portugal et de reporter son jugement au mois de juillet.