
Affiches de la CGTP appelant à la grève générale le 14 novembre (photo marie-line darcy)
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PORTUGAL. La CGTP, Confédération Générale des Travailleurs Portugais, a appelé à la grève générale le 14 novembre 2012, pour s’opposer à la politique d’austérité menée dans le pays. Il s'agit de la seconde grève générale en huit mois au Portugal. La Direction de l’UGT- Union Générale des Travailleurs, seconde fédération syndicale du Portugal n’a donné officiellement aucun mot d'ordre. Toutefois, plus d’une trentaine de syndicats affiliés à cette centrale ont déposé des préavis pour la journée de mobilisation. La CGTP, qui mise sur une participation élevée, pense convaincre une large part du secteur privé d'adhérer, compte tenu de l’augmentation du niveau de contestation observé dans le pays.
L’impact principal se fera sentir dans les transports. Tous les secteurs sont concernés, le ferroviaire, le routier, les ports, les aéroports et les transports fluviaux. Déjà, mardi 13 novembre 2012 en fin de journée, débutaient les premiers débrayages et le retour à la normale ne se fera pas sentir avant jeudi 15 novembre au matin. La TAP, la compagnie aérienne qui fait l’objet d’un processus de privatisation, annonce la suppression de la moitié de ses vols de et vers l’Europe.
La grève générale se présente comme la première au niveau de la péninsule Ibérique, décidée et coordonnée entre les syndicats d’Espagne et de Portugal. Le mouvement s’est étendu à une vingtaine de pays européens dans lesquels se dérouleront des actions ponctuelles ou des manifestations.
Pour la CGTP la politique d’austérité menée par le gouvernement à l’abri du Mémorandum signé avec les bailleurs de fonds internationaux contre un prêt de 78 mrds€ demeure une voie sans issue. La récession entraînée par l’austérité empêche le pays d’honorer ses dettes, et le risque d’un scénario à la grecque est évoqué. Toutefois, le gouvernement de droite, dirigé par Pedro Passos Coelho, confirme son intention de suivre la même ligne. Il bénéficie du soutien de la chancelière allemande, en visite à Lisbonne le 12 novembre 2012.
La banque centrale du Portugal vient d’annoncer une récession plus importante que prévue en 2013, avec un recul de 1,6 % du PIB contre 1 % annoncé par le gouvernement.
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