
Le Portugal connaît une forte sécheresse (photo CE)
PORTUGAL.L’hiver 2011-2012 s’annonce comme le plus sec depuis 1931, date des premiers relevés des précipitations. Il est tombé en moyenne 64 millimètres d’eau par mois depuis décembre 2011, soit 18 % des valeurs habituelles relevées entre 1971 et 2000.
Le mois de février bat tous les records, avec 2,2 millimètres d’eau contre 100 en moyenne depuis 81 ans. Le Portugal jouit d’un climat continental sous influence méditerranéenne, ce qui lui permet de bénéficier de pluies d’hiver essentielles aux cultures de blé, de fourrages, mais aussi de fruits et légumes.
L’agriculture représente 3 % du PIB portugais, et ce sont les éleveurs qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme, en janvier. La plupart des pâturages naturels sont brûlés, et les agriculteurs ont commencés dès janvier à nourrir bovins, caprins, et ovins avec les fourrages engrangés pour faire face aux mois d’été les plus chauds et secs. Dès la fin de janvier 2012, le prix de la paille grimpait de 20%. Dans le même temps, le lait a augmenté de 1 centime d’euros le litre, et les producteurs sont inquiets pour la pérennité d’exploitations déjà malmenées par la crise.
Le mois de février bat tous les records, avec 2,2 millimètres d’eau contre 100 en moyenne depuis 81 ans. Le Portugal jouit d’un climat continental sous influence méditerranéenne, ce qui lui permet de bénéficier de pluies d’hiver essentielles aux cultures de blé, de fourrages, mais aussi de fruits et légumes.
L’agriculture représente 3 % du PIB portugais, et ce sont les éleveurs qui ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme, en janvier. La plupart des pâturages naturels sont brûlés, et les agriculteurs ont commencés dès janvier à nourrir bovins, caprins, et ovins avec les fourrages engrangés pour faire face aux mois d’été les plus chauds et secs. Dès la fin de janvier 2012, le prix de la paille grimpait de 20%. Dans le même temps, le lait a augmenté de 1 centime d’euros le litre, et les producteurs sont inquiets pour la pérennité d’exploitations déjà malmenées par la crise.
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Le territoire portugais est classé en sécheresse grave à 68 % et en sécheresse extrême à 32 % selon les derniers relevés effectués par l’Institut de Météorologie. La sécheresse affecte maintenant d’autres types de culture, comme le blé d’hiver mais surtout les fruits et légumes- agrumes, tomates.
A leur tour les vignobles sont passés sous la menace du manque d’eau et des températures trop élevées pour la saison.
En 2005, année de grande sécheresse- jusqu’à présent considérée comme la plus grave du siècle- les dégâts provoqués directement sur la production agricole avaient été de l’ordre de 300 M€.
A leur tour les vignobles sont passés sous la menace du manque d’eau et des températures trop élevées pour la saison.
En 2005, année de grande sécheresse- jusqu’à présent considérée comme la plus grave du siècle- les dégâts provoqués directement sur la production agricole avaient été de l’ordre de 300 M€.
L'aide de Bruxelles
Le gouvernement portugais a actionné le processus d’aide auprès de la commission européenne. Accusée d’avoir tardé à remettre son rapport, la ministre de l’agriculture, Assunção Cristas, a justifié le délai par la nécessité de fournir des informations fiables et concrètes.
Le processus d’aide en cas de catastrophe naturelle, et en particulier en ce qui concerne l’agriculture, est en effet complexe (l’impact d’une sécheresse ne pouvant dans la réalité n’être réellement mesuré qu’au moment de la récolte). Le gouvernement portugais qui a créé un groupe de travail sur la question de la sécheresse tente d’obtenir une série de dérogations administratives notamment pour permettre l’accélération de l’attribution des aides aux agriculteurs. La ministre de l’agriculture réclame aussi le doublement de l’aide attribuée à chaque agriculteur, de 7 500 € à 15 000 €.
Ces mesures dépendent de l’autorisation de la Commission européenne. Le dossier a déjà été examiné par le conseil des ministres de l’environnement et doit l’être le 19 mars 2012 par le conseil des ministres de l’agriculture.
Sur le plan national, la CAP (Confédération des Agriculteurs du Portugal) exige la création de lignes de crédits exceptionnels, sans intérêts, afin de permettre aux agriculteurs de pouvoir disposer rapidement de liquidité.
La CAP alerte sur le fait que la demande d’anticipation du versement des aides de Bruxelles- de décembre à octobre- comme l’a demandé le ministère de l’agriculture ne sera pas suffisante pour empêcher la perte de production de céréales et de citrines actuellement les plus menacés à court terme.
Le processus d’aide en cas de catastrophe naturelle, et en particulier en ce qui concerne l’agriculture, est en effet complexe (l’impact d’une sécheresse ne pouvant dans la réalité n’être réellement mesuré qu’au moment de la récolte). Le gouvernement portugais qui a créé un groupe de travail sur la question de la sécheresse tente d’obtenir une série de dérogations administratives notamment pour permettre l’accélération de l’attribution des aides aux agriculteurs. La ministre de l’agriculture réclame aussi le doublement de l’aide attribuée à chaque agriculteur, de 7 500 € à 15 000 €.
Ces mesures dépendent de l’autorisation de la Commission européenne. Le dossier a déjà été examiné par le conseil des ministres de l’environnement et doit l’être le 19 mars 2012 par le conseil des ministres de l’agriculture.
Sur le plan national, la CAP (Confédération des Agriculteurs du Portugal) exige la création de lignes de crédits exceptionnels, sans intérêts, afin de permettre aux agriculteurs de pouvoir disposer rapidement de liquidité.
La CAP alerte sur le fait que la demande d’anticipation du versement des aides de Bruxelles- de décembre à octobre- comme l’a demandé le ministère de l’agriculture ne sera pas suffisante pour empêcher la perte de production de céréales et de citrines actuellement les plus menacés à court terme.