
Vitor Gaspar évite de nouvelles mesures d'austérité (photo gouvernement portugais)
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PORTUGAL. La « Troïka » de l’aide internationale (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Union européenne) accorde un nouveau satisfecit au Portugal. À l’issue d’une quatrième mission d’évaluation du plan d’ajustement de l’économie portugaise, les bailleurs de fonds ont approuvé les résultats enregistrés par Lisbonne, en accordant une nouvelle tranche de 6 milliards d’euros au Portugal.
Le ministre portugais des finances, Vítor Gaspar, a annoncé qu’aucune nouvelle mesure d’austérité n’est prévue, et que le plan d’ajustement se poursuivra selon les termes définis par la Troïka voici un an. Les restructurations en cours et les mesures de contention de la dépense vont entraîner une récession en 2012 au Portugal, avec un recul de la croissance de 3,3 % du PIB cette année. Toutefois, le ministre Vítor Gaspar mise sur un retour de la croissance en 2013 de l’ordre de +0,2 %. La dette souveraine devrait cependant continuer à augmenter bien qu’à un rythme plus lent. Le ministère des Finances estime que la dette s’établira à 118% du PIB en 2013
Des 78 milliards prêtés par les bailleurs de fonds internationaux, 12 sont destinés au secteur bancaire. Avec l’attribution de la 4e tranche d’aide, l’État va pouvoir injecter 6,5 milliards d’euros dans ce secteur dans les prochaines semaines. La recapitalisation des banques portugaises permettra une consolidation du système afin de préparer le retour de l’économie portugaise sur les marchés (septembre 2013). Complexe, le processus doit passer par une réforme juridique du système bancaire qui doit en principe être terminée fin juillet 2012.
Le ministre portugais des finances écarte le risque d’un cycle de récession. Cependant, les mesures d’austérité mises en place pour assainir les finances portugaises ont de graves effets collatéraux. Le chômage qui frôle déjà les 15 % de la population active - 7% en 2008 - devrait encore grimper alors que la précarité touche l’ensemble des travailleurs. Des centaines de petites entreprises, de commerce et de services ferment chaque jour transformant les centres urbains en désert. Les syndicats réclament des mesures d’urgence de relance de l’activité économique pour enrayer les conséquences de la crise.
Le ministre portugais des finances, Vítor Gaspar, a annoncé qu’aucune nouvelle mesure d’austérité n’est prévue, et que le plan d’ajustement se poursuivra selon les termes définis par la Troïka voici un an. Les restructurations en cours et les mesures de contention de la dépense vont entraîner une récession en 2012 au Portugal, avec un recul de la croissance de 3,3 % du PIB cette année. Toutefois, le ministre Vítor Gaspar mise sur un retour de la croissance en 2013 de l’ordre de +0,2 %. La dette souveraine devrait cependant continuer à augmenter bien qu’à un rythme plus lent. Le ministère des Finances estime que la dette s’établira à 118% du PIB en 2013
Des 78 milliards prêtés par les bailleurs de fonds internationaux, 12 sont destinés au secteur bancaire. Avec l’attribution de la 4e tranche d’aide, l’État va pouvoir injecter 6,5 milliards d’euros dans ce secteur dans les prochaines semaines. La recapitalisation des banques portugaises permettra une consolidation du système afin de préparer le retour de l’économie portugaise sur les marchés (septembre 2013). Complexe, le processus doit passer par une réforme juridique du système bancaire qui doit en principe être terminée fin juillet 2012.
Le ministre portugais des finances écarte le risque d’un cycle de récession. Cependant, les mesures d’austérité mises en place pour assainir les finances portugaises ont de graves effets collatéraux. Le chômage qui frôle déjà les 15 % de la population active - 7% en 2008 - devrait encore grimper alors que la précarité touche l’ensemble des travailleurs. Des centaines de petites entreprises, de commerce et de services ferment chaque jour transformant les centres urbains en désert. Les syndicats réclament des mesures d’urgence de relance de l’activité économique pour enrayer les conséquences de la crise.