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PORTUGAL. Bruxelles semble ne pas apprécier les mesures prises par le nouveau gouvernement de gauche du Portugal : réhabilitation de quatre jours fériés annulés, hausse du salaire minimum, indexation des retraites sur l’inflation, aide financière aux salariés percevant moins de 422 € par mois, passage aux 35 heures pour les fonctionnaires, baisse de la TVA pour l’hôtellerie de 23 à 13%. « Nous souhaitons connaître les raisons qui ont conduit le Portugal à proposer une réduction du déficit structurel (hors effets de conjoncture) bien en-dessous des recommandations faites par le Conseil européen en juillet » questionne la Commission dans une lettre rendue publique le 27 janvier 2016.
Le Portugal doit, avant le 29 janvier 2016, clarifier son engagement à réduire son déficit structurel de 0,2%, au lieu de 0,6% comme le demande Bruxelles. La baisse prévue par le Portugal ramènerait son déficit structurel à 1,1% du PIB.
Le premier ministre portugais, Antonio Costa, prévoit de réduire le déficit public du pays à 2,6% du PIB en 2016, soit en-dessous des 3% autorisé par la Commission Européenne. Il table sur une croissance économique de 2,1% en 2016
La Commission européenne semble toutefois douter de l’efficacité des mesures du Portugal pour sortir de la procédure de déficit excessif. Ce, au moment même où les créanciers internationaux (UE, FMI, BCE) se trouvent au Portugal pour une visite de contrôle d'une semaine dont les conclusions pourraient être déterminantes pour la sortie du Portugal de la procédure de déficit excessif.
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