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La Poste portugaise devient totalement privée (photo B.L)
PORTUGAL. Les CTT- Correios de Portugal sont désormais privatisés. L’État qui détenait encore 31,5 % des Postes portugaises a cédé ses actions et encaisse 343 M€.
Le système retenu par le gouvernement consiste en une opération de vente directe à des « investisseurs étrangers ou nationaux, y compris institutionnels ». Annoncée en conseil des ministres jeudi 4 septembre 2014 l’opération a été entamée dès vendredi 5 septembre 2014 grâce à la formule retenue. Il s’agit d’un processus d’ordres accéléré.
Selon Parpública, entité chargée par l’État de procéder à la dernière phase de privatisation, l’opération d’offre concernerait des « investisseurs institutionnels et des investisseurs qualifiés aux États-Unis ».
La liquidation des actions sera conclue le 10 septembre 2014, le gouvernement se réservant le droit de refuser des propositions non conformes.
La procédure retenue a été jugée plus intéressante que la dispersion sur les marchés (prix unitaire de l’action à 7,25 €). En décembre 2013, l’État avait vendu 70% des actions qu’il détenait dans les CTT lors de la première phase de privatisation, à 5,52 € l’action.
Parpública a déjà procédé à la privatisation de EDP-Energia de Portugal ; REN-Rede De Energias de Portugal (deux phases) ; ANA-Aeroportos de Portugal et CTT- Correios de Portugal (deux phases) pour un montant encore virtuel de 6,7 mrds€.
Le Secrétaire d’État aux Finances, Manuel Fernandes, avait estimé lors de l’annonce de la deuxième phase de la privatisation des CTT en juin 2014, que « la dynamisation du marché des capitaux constituait une source importante de financement des entreprises, permettant l’investissement et la création d’emplois ». Selon l’État Portugais les modèles d’OPA (Offre Publique d’Achat) retenus permettent de maintenir les sièges des entreprises au Portugal.
Le système retenu par le gouvernement consiste en une opération de vente directe à des « investisseurs étrangers ou nationaux, y compris institutionnels ». Annoncée en conseil des ministres jeudi 4 septembre 2014 l’opération a été entamée dès vendredi 5 septembre 2014 grâce à la formule retenue. Il s’agit d’un processus d’ordres accéléré.
Selon Parpública, entité chargée par l’État de procéder à la dernière phase de privatisation, l’opération d’offre concernerait des « investisseurs institutionnels et des investisseurs qualifiés aux États-Unis ».
La liquidation des actions sera conclue le 10 septembre 2014, le gouvernement se réservant le droit de refuser des propositions non conformes.
La procédure retenue a été jugée plus intéressante que la dispersion sur les marchés (prix unitaire de l’action à 7,25 €). En décembre 2013, l’État avait vendu 70% des actions qu’il détenait dans les CTT lors de la première phase de privatisation, à 5,52 € l’action.
Parpública a déjà procédé à la privatisation de EDP-Energia de Portugal ; REN-Rede De Energias de Portugal (deux phases) ; ANA-Aeroportos de Portugal et CTT- Correios de Portugal (deux phases) pour un montant encore virtuel de 6,7 mrds€.
Le Secrétaire d’État aux Finances, Manuel Fernandes, avait estimé lors de l’annonce de la deuxième phase de la privatisation des CTT en juin 2014, que « la dynamisation du marché des capitaux constituait une source importante de financement des entreprises, permettant l’investissement et la création d’emplois ». Selon l’État Portugais les modèles d’OPA (Offre Publique d’Achat) retenus permettent de maintenir les sièges des entreprises au Portugal.
Jusqu’à vendredi 5 septembre 2014, le capital des CTT était dispersé comme suit : 54,5 % investisseurs institutionnels ; 31,5 % l’État portugais ; 12,6% petits investisseurs ; 1,4 % employés des CTT.
Le programme de privatisations du Portugal a été défini dans le cadre du Programme d’ajustement économique fixé par le Front Monétaire International (FMI), la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Union Européenne (prêt de 78 mrds€), et a pris fin en juin 2014. Deux grands dossiers sont actuellement en analyse : la privatisation de la TAP, la compagnie aérienne nationale, et de EGF–Empresa Geral de Fomento, qui traite les déchets au Portugal.
Le programme de privatisations du Portugal a été défini dans le cadre du Programme d’ajustement économique fixé par le Front Monétaire International (FMI), la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Union Européenne (prêt de 78 mrds€), et a pris fin en juin 2014. Deux grands dossiers sont actuellement en analyse : la privatisation de la TAP, la compagnie aérienne nationale, et de EGF–Empresa Geral de Fomento, qui traite les déchets au Portugal.