
Antonio Costa doit encore présenter son budget à Bruxelles (photo UE/Boulougouris)
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PORTUGAL. Assainir les comptes publics pour rassurer Bruxelles tout en augmentant les revenus des salariés et des retraités, c'est le numéro d'équilibriste que vient de réussir le gouvernement de gauche portugais. Les députés ont adopté, mardi 29 novembre 2016, un budget 2017 qui relance le pouvoir d'achat. Il comprend notamment des mesures comme la suppression progressive d'une surtaxe sur les salaires, une revalorisation des retraites les plus modestes et la fin des coupes dans les revenus des fonctionnaires.
Le Parti socialiste, au pouvoir depuis novembre 2015 grâce à un accord avec les autres partis de gauche (Bloc de gauche, Parti communiste et écologistes), entend également ramener son déficit public à 2,4% du PIB en 2016 et à 1,6% en 2017 contre 4,4% en 2015. Le budget 2017 prévoit donc, parallèlement, des hausses sur les impôts indirects (alcool, tabac, automobile) et instaure une taxe sur les sodas et une autre, comprise entre 0,7 et 1%, applicable sur tout montant de patrimoine immobilier dépassant le seuil de valeur fiscale de 600 000 €.
Antonio Costa, premier ministre portugais, doit désormais faire valider ce budget par la Commission européenne alors qu'il vient d'échapper à une sanction son pays étant déclaré par Bruxelles en dérapage budgétaire.
Le Portugal tente de s'affranchir de ses obligations envers ses créanciers pour sortir de l'austérité, comme le prouve ce budget ainsi que le remboursement prématuré de deux tranches d'emprunt au FMI voici quelques jours.
La dette publique atteignait les 133,1% du PIB au troisième trimestre 2016 soit 244,42 mrds€ à fin septembre 2016.
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