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PORTUGAL. Le gouvernement portugais semble sur le point de gagner son pari de relance du pays par une politique de la demande, au grand dam des tenants de la rigueur. Ces derniers, commissions européenne en tête, annonçaient un nouvel effondrement du Portugal si ce dernier rompait avec la politique d'austérité draconienne appliquée entre 2010 et 2014 par le parti libéral chassé du pouvoir en 2015.
Les chiffres sont impressionnants. 2,7 % de croissance du PIB (1,5% en 2016), soit 0,2 points de plus que la moyenne de la zone euro, un record depuis 17 ans. Et surtout, un taux de chômage divisé par 2 en deux ans (8% en décembre 2017).
Le Portugal a décollé grâce à une augmentation de sa demande intérieure et des investissements, un secteur du tourisme au plus haut, mais aussi des exportations florissantes (+10% en 2017). Plus de croissance, c'est plus d'impôts collectés, moins de chômeurs à indemniser, et donc un déficit budgétaire qui passe de 4,2% à 1,5% en deux ans.
Les chiffres sont impressionnants. 2,7 % de croissance du PIB (1,5% en 2016), soit 0,2 points de plus que la moyenne de la zone euro, un record depuis 17 ans. Et surtout, un taux de chômage divisé par 2 en deux ans (8% en décembre 2017).
Le Portugal a décollé grâce à une augmentation de sa demande intérieure et des investissements, un secteur du tourisme au plus haut, mais aussi des exportations florissantes (+10% en 2017). Plus de croissance, c'est plus d'impôts collectés, moins de chômeurs à indemniser, et donc un déficit budgétaire qui passe de 4,2% à 1,5% en deux ans.
L'endettement reste au rouge
Pour arriver à ces résultats, le chef du gouvernement socialiste, António Costa, a dû flirter avec la ligne rouge imposée par Bruxelles en échange du plan d'aide international accordé au Portugal en 2011. Alors que l'Europe lui demandait de d'assouplir les règles du travail, de baisser les salaires, de réduire la protection sociale et les retraites, d'augmenter les impôts et de privatiser, le nouveau gouvernement a augmenté le salaire minimum et les retraites, baissé les impôts des plus pauvres, renforcé le droit du travail, stoppé les privatisations.
Cette bonne santé attire les investisseurs étrangers, à l'exemple de BNP Paribas, de Natixis ou encore de Volkswagen créent des emplois en Lisutanie. Les marchés financiers eux-même saluent ce redressement. Les obligations souveraines portugaises ont vu leurs taux à dix ans passer de 15% en 2012 à 2% en 2017.
Tout n'est pas rose pour autant car le Portugal n'a toujours pas retrouvé sa richesse d'avant la crise de 2009. Des centaines de milliers de portugais sont toujours contrains de s'expatrier plusieurs mois pas an pour travailler en France ou dans les pays du nord de l'Europe. La dette publique du Portugal, 130 % du PIB, reste un lourd fardeau. Mais avec un taux de croissance supérieur à 2%, il devrait automatiquement s’alléger.
Cette bonne santé attire les investisseurs étrangers, à l'exemple de BNP Paribas, de Natixis ou encore de Volkswagen créent des emplois en Lisutanie. Les marchés financiers eux-même saluent ce redressement. Les obligations souveraines portugaises ont vu leurs taux à dix ans passer de 15% en 2012 à 2% en 2017.
Tout n'est pas rose pour autant car le Portugal n'a toujours pas retrouvé sa richesse d'avant la crise de 2009. Des centaines de milliers de portugais sont toujours contrains de s'expatrier plusieurs mois pas an pour travailler en France ou dans les pays du nord de l'Europe. La dette publique du Portugal, 130 % du PIB, reste un lourd fardeau. Mais avec un taux de croissance supérieur à 2%, il devrait automatiquement s’alléger.