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FRANCE / TUNISIE. Le Pascal Paoli, cargo mixte de la SNCM, a fait escale le 13 novembre 2013 après-midi aux chantiers navals CMR Tunisia Ship Repair de Bizerte en Tunisie pour un arrêt technique de trois semaines environ. La compagnie française SNCM aurait préféré ce chantier (qui serait dit-on 30% moins cher) au Chantier Naval de Marseille à la fois pour des raisons de coût et de délai.
« Cette décision, ennuyeuse pour nos entreprises, est motivée par des raisons économiques. Nous devons trouver des solutions pour réduire le coût de l’amodiation des cales sèches amorties depuis de longues années », explique Robert Martinetti, gérant de Macor, spécialiste des interventions hydrauliques qui a créé, voici trois semaines, un collectif pour soutenir la SNCM. Ce collectif rassemble 90 entreprises de sous-traitance locale (un millier d’emploi) qui travaillent depuis de longues années pour la compagnie maritime.
Le choix de Bizerte n’a pas manqué de faire réagir le premier adjoint au maire de Marseille, Roland Blum, ardent défenseur de la SNCM : « J'apprends avec étonnement, la décision de la SNCM de confier la réparation navale du « Pascal Paoli », à des chantiers basés à Bizerte. Alors que le Maire de Marseille et moi-même sommes personnellement impliqués dans le sauvetage de la compagnie marseillaise, cette dernière « délocalise » l'arrêt technique de son cargo mixte en Tunisie. Pourtant, le chantier de grande réparation navale du Grand Port Maritime de Marseille dispose des moyens et des compétences nécessaires pour cette opération ».
« Cette décision, ennuyeuse pour nos entreprises, est motivée par des raisons économiques. Nous devons trouver des solutions pour réduire le coût de l’amodiation des cales sèches amorties depuis de longues années », explique Robert Martinetti, gérant de Macor, spécialiste des interventions hydrauliques qui a créé, voici trois semaines, un collectif pour soutenir la SNCM. Ce collectif rassemble 90 entreprises de sous-traitance locale (un millier d’emploi) qui travaillent depuis de longues années pour la compagnie maritime.
Le choix de Bizerte n’a pas manqué de faire réagir le premier adjoint au maire de Marseille, Roland Blum, ardent défenseur de la SNCM : « J'apprends avec étonnement, la décision de la SNCM de confier la réparation navale du « Pascal Paoli », à des chantiers basés à Bizerte. Alors que le Maire de Marseille et moi-même sommes personnellement impliqués dans le sauvetage de la compagnie marseillaise, cette dernière « délocalise » l'arrêt technique de son cargo mixte en Tunisie. Pourtant, le chantier de grande réparation navale du Grand Port Maritime de Marseille dispose des moyens et des compétences nécessaires pour cette opération ».