
Nicola Zingaretti, numéro un du Parti Démocrate, accepte de participer au nouveau gouvernement avec M5S (photo : Parti Démocrate)
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ITALIE. Les tractations se poursuivent entre les partis italiens depuis la démission de Giuseppe Conte de son poste de président du Conseil. L'objectif est d'éviter des élections anticipées qui ouvriraient le champ du pouvoir à Matteo Salvini, le chef de la Ligue (extrême-droite). Mercredi 21 août 2019, le Parti Démocrate (PD) a accepté, à l'unanimité de son état-major, le principe de "constituer un gouvernement de changement" avec le parti anti-système M5S (Mouvement 5 étoiles).
Reste que le parti de centre-gauche pose ses conditions à l'ancien allié gouvernemental de la Ligue. Cinq exactement selon son numéro un Nicola Zingaretti : "Appartenance loyale à l'Europe, pleine reconnaissance de la démocratie représentative et de la centralité du parlement, développement basé sur le respect de l'environnement, changement de cap dans la gestion des flux migratoires avec un rôle prééminent de l'Europe, virage dans la politique économique et sociale vers davantage de redistribution et d'investissements." La demande de changement total dans la politique d'accueil des migrants - fortement insufflée par Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l'Intérieur - intervient alors que les 147 occupants du navire humanitaire espagnol Open Arms ont enfin pu débarquer - après une vingtaine de jours en mer - à Lampedusa (sud de l'Italie) dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août 2019.
Le Parti Démocrate refuse cependant de s'engager dans un gouvernement de transition. "Je ne crois pas en un gouvernement de transition qui mène au vote. Ce serait risqué pour les démocrates et pour le pays (...) Dans le cadre du processus de consultation (NDLR : avec le président italien Sergio Mattarella) nous devons être disponibles s'il est possible de créer une nouvelle majorité parlementaire capable de donner des réponses sérieuses aux problèmes du pays", soulignait dans un discours Nicola Zingaretti.
Reste que le parti de centre-gauche pose ses conditions à l'ancien allié gouvernemental de la Ligue. Cinq exactement selon son numéro un Nicola Zingaretti : "Appartenance loyale à l'Europe, pleine reconnaissance de la démocratie représentative et de la centralité du parlement, développement basé sur le respect de l'environnement, changement de cap dans la gestion des flux migratoires avec un rôle prééminent de l'Europe, virage dans la politique économique et sociale vers davantage de redistribution et d'investissements." La demande de changement total dans la politique d'accueil des migrants - fortement insufflée par Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l'Intérieur - intervient alors que les 147 occupants du navire humanitaire espagnol Open Arms ont enfin pu débarquer - après une vingtaine de jours en mer - à Lampedusa (sud de l'Italie) dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août 2019.
Le Parti Démocrate refuse cependant de s'engager dans un gouvernement de transition. "Je ne crois pas en un gouvernement de transition qui mène au vote. Ce serait risqué pour les démocrates et pour le pays (...) Dans le cadre du processus de consultation (NDLR : avec le président italien Sergio Mattarella) nous devons être disponibles s'il est possible de créer une nouvelle majorité parlementaire capable de donner des réponses sérieuses aux problèmes du pays", soulignait dans un discours Nicola Zingaretti.