
Une fois encore, le Parlement libanais n'a pas pu siéger (photo : DR)
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LIBAN. Déjà reportée voici une semaine, une séance du Parlement libanais, prévue à huis clos, a du être encore une fois ajournée à cause des manifestants présents aux abords de l'assemblée pour bloquer l'arrivée des députés, des heurts avec la police ainsi que le boycott de certains partis. Le Parlement devait se prononcer sur une proposition de loi d'amnistie décriée par la rue libanaise qui l'accuse de vouloir absoudre des cas de corruption, ce qu'ils dénoncent depuis un mois.
Ce texte prévoit notamment d'amnistier des personnes condamnées ou soupçonnées d'implication dans des affaires d'évasion fiscale ou de crimes environnementaux.
Un autre projet devait être discuté concernant la mise en place d'un tribunal spécialisé dans les crimes financiers ou liés à la gestion des fonds publics. Il est aussi combattu par les manifestants, car il prévoit la nomination des juges par le Parlement qui ne seront donc de facto pas indépendants.
Alors que le président Michel Aoun n'arrive pas, après la démission de Saad Hariri, à convaincre un Premier ministre de former un gouvernement de technocrates indépendants comme demandé par la foule des manifestants - désigné par le parlement, Mohammad Safadi vient d'y renoncer - il affirme désormais être prêt à l'ouvrir aux contestataires. "Le nouveau gouvernement sera politique et inclura des spécialiste et des représentants du mouvement", indiquait, mardi 19 novembre 2019, le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec Jan Kubis, coordinateur spécial de l'Onu.
Ce texte prévoit notamment d'amnistier des personnes condamnées ou soupçonnées d'implication dans des affaires d'évasion fiscale ou de crimes environnementaux.
Un autre projet devait être discuté concernant la mise en place d'un tribunal spécialisé dans les crimes financiers ou liés à la gestion des fonds publics. Il est aussi combattu par les manifestants, car il prévoit la nomination des juges par le Parlement qui ne seront donc de facto pas indépendants.
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