TURQUIE / EUROPE. Comme attendu, jeudi 24 novembre 2016 à Strasbourg, le Parlement européen a voté une résolution en faveur du gel des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne par 479 voix pour, 37 contre et 107 abstentions.
Selon ce texte, "les mesures répressives prises par le gouvernement turc dans le cadre de l'état d'urgence sont disproportionnées, attentent aux droits et libertés fondamentaux consacrés dans la constitution turque, portent atteinte aux valeurs démocratiques fondamentales de l'Union européenne".
Les députés européens indiquent également que " la volonté politique de coopérer doit venir des deux parties au partenariat (...) La Turquie ne fait pas montre de cette volonté politique, et les mesures gouvernementales ne font qu’éloigner la Turquie de la voie européenne".
Les parlementaires européens veulent cependant que la Turquie reste "ancrée à l'Europe". Ils ne ferment donc pas la porte et s'engagent d'ailleurs à revoir leurs positions dès la levée des "mesures répressives disproportionnées en Turquie" qu'ils dénoncent. En revanche, le rétablissement de la peine de mort entrainerait une demande de suspension formelle, et non plus temporaire, du processus d'adhésion.
Selon ce texte, "les mesures répressives prises par le gouvernement turc dans le cadre de l'état d'urgence sont disproportionnées, attentent aux droits et libertés fondamentaux consacrés dans la constitution turque, portent atteinte aux valeurs démocratiques fondamentales de l'Union européenne".
Les députés européens indiquent également que " la volonté politique de coopérer doit venir des deux parties au partenariat (...) La Turquie ne fait pas montre de cette volonté politique, et les mesures gouvernementales ne font qu’éloigner la Turquie de la voie européenne".
Les parlementaires européens veulent cependant que la Turquie reste "ancrée à l'Europe". Ils ne ferment donc pas la porte et s'engagent d'ailleurs à revoir leurs positions dès la levée des "mesures répressives disproportionnées en Turquie" qu'ils dénoncent. En revanche, le rétablissement de la peine de mort entrainerait une demande de suspension formelle, et non plus temporaire, du processus d'adhésion.

Le président Erdogan ne prend pas au sérieux la résolution du Parlement européen (photo : Commission européenne)
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Le président Recep Tayyip Erdogan a jugé, en amont, "sans valeur" cette décision qu'il affirme "ne pas prendre au sérieux". Et de poursuivre : "nous avons clairement montré à de nombreuses reprises que nous respections les valeurs européennes mieux que de nombreux pays de l'UE mais nous ne constatons aucun soutien des partenaires occidentaux. Aucune promesse n'est respectée ".
Ce vote reste en effet non contraignant juridiquement. Seul le Conseil européen, sommet des chefs d'Etat ou chefs de gouvernement des vingt-huit Etats membres, peut décider d'une cessation des négociations d'adhésion.
Lire aussi :Le Parlement européen veut geler les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE
Ce vote reste en effet non contraignant juridiquement. Seul le Conseil européen, sommet des chefs d'Etat ou chefs de gouvernement des vingt-huit Etats membres, peut décider d'une cessation des négociations d'adhésion.
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