
L'assemblée plénière du Parlement européen se prononcera en juillet 2017 à Strasbourg sur la résolution de sa commission des Affaires étrangères (photo : A.Jousset)
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TURQUIE / UNION EUROPÉENNE. La commission des Affaires étrangères du Parlement européen exige, mardi 20 juin 2017 de l'Union européenne et des vingt-huit Etats membres, la suspension formelle "des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE dans les plus brefs délais si la réforme de la constitution de ce pays est mise en oeuvre en l'état."
Cette résolution non contraignante du Parlement - décidée avec 51 voix pour, trois contre et quatorze abstentions - sera soumise début juillet 2017 pour vote à l'assemblée plénière du Parlement réunie à Strasbourg.
La réforme constitutionnelle, qui donne des pouvoirs accrus au président Recep Tayyip Erdogan avec notamment la suppression du poste de premier ministre et une main-mise sur le pouvoir judiciaire, a été approuvée le 16 avril 2017 par référendum à 51,4% des voix. Elle doit entrer en vigueur en novembre 2019 après les élections législatives et présidentielles en Turquie.
Les députés européens s'affirment "préoccupés par le recul de la Turquie en matière d'Etat de droit, de droits de l'homme, de liberté des médias et de lutte contre la corruption." Ils s'inquiètent du retour de la peine de mort, "ce qui remettrait en cause la qualité d'Etat membre du pays au Conseil de l'Europe et mènerait à une suspension immédiate des négociations d'adhésion à l'UE".
Dans leur communiqué, ils soulignent toutefois qu'une proposition alternative pourrait être mise en place : le renforcement de l'union douanière UE-Turquie en "faisant des droits de l'homme et des libertés fondamentales le socle de ce nouvel accord".
La commission des Affaires étrangères du Parlement européen procédait à l'évaluation annuelle des progrès de la Turquie en matière de réformes. Elle reconnaît dans sa résolution "l'importance des bonnes relations entre l'UE et la Turquie afin de maintenir un dialogue constructif et ouvert, nécessaire pour traiter les défis communs tels que la migration, la sécurité et le terrorisme". Mais juge "disproportionnées" les mesures prises en réponse au coup d'Etat par le pouvoir turc.
Face aux atermoiements européens, le président Erdogan a plusieurs fois menacé de lancer un autre référendum : celui justement sur la poursuite du processus d'adhésion à l'UE.
Cette résolution non contraignante du Parlement - décidée avec 51 voix pour, trois contre et quatorze abstentions - sera soumise début juillet 2017 pour vote à l'assemblée plénière du Parlement réunie à Strasbourg.
La réforme constitutionnelle, qui donne des pouvoirs accrus au président Recep Tayyip Erdogan avec notamment la suppression du poste de premier ministre et une main-mise sur le pouvoir judiciaire, a été approuvée le 16 avril 2017 par référendum à 51,4% des voix. Elle doit entrer en vigueur en novembre 2019 après les élections législatives et présidentielles en Turquie.
Les députés européens s'affirment "préoccupés par le recul de la Turquie en matière d'Etat de droit, de droits de l'homme, de liberté des médias et de lutte contre la corruption." Ils s'inquiètent du retour de la peine de mort, "ce qui remettrait en cause la qualité d'Etat membre du pays au Conseil de l'Europe et mènerait à une suspension immédiate des négociations d'adhésion à l'UE".
Dans leur communiqué, ils soulignent toutefois qu'une proposition alternative pourrait être mise en place : le renforcement de l'union douanière UE-Turquie en "faisant des droits de l'homme et des libertés fondamentales le socle de ce nouvel accord".
La commission des Affaires étrangères du Parlement européen procédait à l'évaluation annuelle des progrès de la Turquie en matière de réformes. Elle reconnaît dans sa résolution "l'importance des bonnes relations entre l'UE et la Turquie afin de maintenir un dialogue constructif et ouvert, nécessaire pour traiter les défis communs tels que la migration, la sécurité et le terrorisme". Mais juge "disproportionnées" les mesures prises en réponse au coup d'Etat par le pouvoir turc.
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