
Le mémorial improvisé en l'honneur de la journaliste assassinée à la Valette (photo : Parlement européen)
Voir aussi
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
La Commission européenne entrouvre la voie au bannissement du tabac chez les jeunes en 2030
-
Les États membres de l'UE s'accordent sur un plan de réduction de leur consommation de gaz
-
Les habitants de l'UE de moins en moins nombreux
MALTE. Affirmant "s'inquiéter de la crédibilité des enquêtes sur le meurtre de la journaliste Daphne Caruana Galizia et du manque de progrès concernant d'autres accusations liées à cette affaire", les eurodéputés ont voté, mercredi 18 décembre 2019, une résolution.
Indiquant que "tant que le Premier ministre maltais restera au pouvoir, il persistera un risque sérieux d'entrave des enquêtes en cours", ils ont voté ce texte par 581 voix pour, 26 contre et 83 abstentions. La résolution n'hésite pas à évoquer les allégations de corruption et de blanchiment de capitaux qui visent le Premier ministre maltais, son chef de cabinet, l’ancien ministre du tourisme ainsi que d’autres membres du gouvernement, des entreprises privées et des individus en lien avec celles-ci.
Les députés européens regrettent que les enquêtes parallèles ‘‘n’aient pas avancées ou, pour certaines, n’aient pas été lancées’’. Ils parlent de "menace sérieuse et persistante sur l'état de droit, la démocratie et les droits fondamentaux" à Malte, mais aussi de leur "inquiétude quant à la liberté des médias, l'indépendance de la police et de la justice, la liberté de réunion et la séparation des pouvoirs".
Indiquant que "tant que le Premier ministre maltais restera au pouvoir, il persistera un risque sérieux d'entrave des enquêtes en cours", ils ont voté ce texte par 581 voix pour, 26 contre et 83 abstentions. La résolution n'hésite pas à évoquer les allégations de corruption et de blanchiment de capitaux qui visent le Premier ministre maltais, son chef de cabinet, l’ancien ministre du tourisme ainsi que d’autres membres du gouvernement, des entreprises privées et des individus en lien avec celles-ci.
Les députés européens regrettent que les enquêtes parallèles ‘‘n’aient pas avancées ou, pour certaines, n’aient pas été lancées’’. Ils parlent de "menace sérieuse et persistante sur l'état de droit, la démocratie et les droits fondamentaux" à Malte, mais aussi de leur "inquiétude quant à la liberté des médias, l'indépendance de la police et de la justice, la liberté de réunion et la séparation des pouvoirs".
Une démission prévue le 12 janvier 2020
L'enquête sur le meurtre de la journaliste maltaise d'investigation en octobre 2017 - elle travaillait notamment sur la corruption des hommes politiques maltais et le blanchiment d'argent - a connu de nombreux rebondissements ces dernières semaines. L'arrestation de l'homme d'affaires Yorgen Fenech, fin novembre 2019, l'étau s'est resserré autour de Joseph Muscat (45 ans), premier ministre maltais depuis mars 2013, et lui-même ancien journaliste (1992 à 1997).
Après les démissions successives de plusieurs de ses proches, dont son chef de cabinet, Joseph Muscat a annoncé, le 1er décembre 2019 lors d'une intervention télévisée, sa volonté de renoncer au poste de Premier ministre, mais seulement au 12 janvier 2020. Le chef du gouvernement maltais entend en effet que le processus d'élection de son successeur ne débute qu'à cette date. Son mouvement le Parti travailliste a accepté.
Après les démissions successives de plusieurs de ses proches, dont son chef de cabinet, Joseph Muscat a annoncé, le 1er décembre 2019 lors d'une intervention télévisée, sa volonté de renoncer au poste de Premier ministre, mais seulement au 12 janvier 2020. Le chef du gouvernement maltais entend en effet que le processus d'élection de son successeur ne débute qu'à cette date. Son mouvement le Parti travailliste a accepté.